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Serigne Mbacké Sokhna Lô, notre illustre espoir(par Cissé Kane Ndao)

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Il avait l’agrément de Dieu.

Il avait la bénédiction de Serigne Touba.

Il avait le visa de Cheikh Mouhamadou Moustapha son marabout.

Il avait le laissez-passer de Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké son père.

Il connaissait l’homme et aimait son prochain comme lui-même.

Serigne Mbacké Sokhna Lo !

Son nom retentissait dans le cœur des hommes et vibrait dans leurs âmes ; de quelque bord que ce soit, ils venaient chercher aide, appui et bénédiction sous son ombre paisible.

Son style et son élégance racée exprimaient une bonté et une pureté qui n’avaient d’égale que sa magnanimité.

Sa générosité sans frontières en faisait l’obligé de tous ses contemporains

Jamais homme ne s’éleva si haut dans l’estime de ses semblables.

Il fut un phare pour toute la Ummah, et un modèle achevé du talibé entièrement consumé par la recherche de l’agrément de Serigne Touba.

Me vient à l’esprit cette histoire qui m’a ravi quand je l’ai entendue pour la première fois.

Un homme proche de Serigne Mbacké Sokhna Lo avait un heureux événement à célébrer. Il avait en effet accueilli un enfant dans son foyer et comptait sur la générosité du guide religieux pour l’honorer à la hauteur de son ravissement.

Quand il s’en ouvrit à Serigne Mbacké Sokhna Lo, il lui répondit qu’il l’avait entendu.

Simplement.

Il ne prononça plus un mot, jusqu’à ce qu’il demanda congé.

Serigne Mbacké pria pour lui et lui remit un exemplaire du Saint Coran.

L’homme s’en alla. Plus que préoccupé. Il était accablé. Car son espoir ultime vu l’urgence de sa situation semblait s’être envolé.

Il rentra chez lui, rangea son Coran et remit son destin entre les mains du Seigneur.

Le lendemain matin, après la prière matinale il se rappela le Coran et entreprit d’en lire quelques versets.

Quand il ouvrit la première page, il y trouva étalé un billet de 10 000 francs neuf. À la deuxième page, il tomba sur un autre billet, ainsi qu’aux troisième et quatrième pages !

L’homme remua le livre saint. Des flots de billets de 10 000 francs en coulèrent !

Il n’en revenait pas.

Serigne Mbacké Sokhna Lo avait rangé sur chaque page un billet de 10 000 francs, de la première à la dernière page !

Voilà la générosité du Saint Homme. Il savait honorer, faire plaisir, donner sans obséquiosité et ravir les créatures de Dieu qui accouraient vers lui avec l’espoir de trouver une solution à leurs tourments.

Ils étaient exaucés et repartaient confortés dans leurs espoirs, mais surpris aussi.

Serigne Mbacké Sokhna Lo ne payait pas de mine quand il était à Taïf. Beaucoup de gens qui l’y rencontraient étaient surpris par son accoutrement d’une simplicité déconcertante, contrairement à la magnificence de ses toilettes quand il paraissait en public.

Nombre de personnes qui appelaient à Taïf pour parler à un membre de sa famille l’ont eu au téléphone sans le reconnaitre.

Quand il décrochait et que son interlocuteur demandait qui était au bout du fil, il répondait que c’était Mohamed, son prénom que beaucoup de gens ne connaissaient pas ! Il écoutait leurs commissions et les rapportait à qui de droit. Sans façon.

Un jour, juste après la prière de l’aube, il vit derrière la fenêtre du salon attenant à sa chambre une dame sous l’arbre.

Il sortit et lui demanda qu’est-ce qu’elle faisait en cet endroit de si bon matin.

La dame lui repondit qu’elle venait voir Serigne Mbacké Sokhna Lo.

 » Vous le reconnaitriez si vous le voyiez », dit-il à la bonne femme.

« Non, lui rétorqua-t-elle, j’ai entendu qu’il avait une machine qui fabriquait de l’argent et j’ai tel et tel problèmes. Il est mon ultime recours ».

Sans dire un mot, Serigne Mbacké entra dans sa chambre et en sortit avec une énorme liasse d’argent qu’il remit à la chanceuse dame !

Voilà notre prince, l’étoile scintillante de la couronne de Serigne Touba qui repose à Taïf la Sainte que nous allons visiter le jour du Gamou !

Cissé Kane NDAO

Président A.DE.R

 

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