Autopsie d’une humiliation historique par la presse catalane. « Désastre » pour @mundodeportivo « Ça ce n’est pas le Barça » pour @sport #PSGFCB pic.twitter.com/NbNLMkCJBq
— Louis Vix (@VixLouis) 15 février 2017
« Désastre », « Ca, ce n’est pas le Barça », « Emery détruit le Barça »: la presse catalane et espagnole ne mâchent pas leurs mots au lendemain de la défaite historique de Barcelone contre le PSG (4-0) en huitièmes de finale de la Ligue des champions.
La principale cible des éditorialistes espagnols? Luis Enrique. « Naufrage d’un Barça sans entraîneur », analyse Ernest Folch, du journal pro-Barça Sport. « Luis Enrique a sombré de façon assourdissante, mais une fois de plus il a préféré concentrer sa colère sur un journaliste », poursuit-il, faisant allusion à l’altercation qui s’est déroulée dans les coulisses du Parc des Princes avec un émissaire de la chaîne TV3.
« Gomes? Sa prestation est à montrer dans toutes les écoles »
Le journaliste prolonge son décryptage en effectuant une comparaison avec José Mourinho, lui aussi habitué à passer ses nerfs sur les autres pour masquer ses propres échecs. « Son unique préoccupation devrait être aujourd’hui de se lancer dans une profonde autocritique », estime-t-il.
Le choix de titulariser André Gomes au lieu de Rakitic est particulièrement critiqué. Marca se demande pourquoi Luis Enrique a attendu si longtemps (58e) pour le remplacer. « Sa performance est à montrer dans les écoles pour que les enfants voient tout ce qu’il ne faut pas faire dans un match », écrit le quotidien pro-Real.
« Le PSG étrille un Barça mortellement touché », titre le journal catalan Mundo Deportivo, qui parle de la défaite la plus cinglante sous l’ère Enrique. « L’équipe d’Emery a été largement supérieure à son rival, méconnaissable. Un Barça sans réaction et sans fierté a été soufflé par l’ouragan parisien ».
« Une équipe sans direction »
Santi Gimenez, du journal AS, est également sans concession pour le Barça, qui n’est que « la triste réalité d’une équipe absolument inepte sur le plan tactique, physique et moral. Une équipe sans plan de jeu, sans leaderdship, sans direction, avec un style piétiné »
