Au moment ou l’inspecteur Ousmane Faye et Abdoulaye Ndiaye, médecin de l’Administration pénitentiaire, étaient venus pour une visite de travail à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès, un prévenu, Daouda Sall, en froid avec les gardes pénitentiaires, s’est jeté dans le puits du jardin de la prison pour mettre un terme à sa vie. Mais il n’a pu l’abréger.
Daouda Sall, prévenu du délit d’escroquerie, attend son procès à la citadelle du silence de la Cité du Rail. Ce lundi 24 septembre 2012, il a eu une altercation avec les gardes de l’Administration pénitentiaire qui lui ont confisqué son téléphone portable. Ce « thiantacoune » qui ne fait pas partie des disciples de Cheikh Béthio, inculpés dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam est, dit-on, un « protégé » du Directeur de la prison qui l’a affecté à l’infirmerie pour certaines tâches quotidiennes. Très fâché contre les gardes pénitentiaires, le disciple de Cheikh Béthio Thioune est directement allé se jeter dans le puits du jardin, près de l’infirmerie de la prison de la Cité du Rail. Il était 11H du matin. Les gardes pénitentiaires auront beau essayé de la ramener à la raison, en vain. Daouda Sall, au fond du puits, réclamait Cheikh Béthio Thioune. Malgré la corde que les gardes pénitentiaires lui ont blancé au fond du puits, le « Thiantacoune » a systématiquement refusé de prendre la perche.
Au moment ou l’inspecteur Ousmane Faye et le médecin-chef de l’Administration pénitentiaire, Abdoulaye Ndiaye, quittaient la Maison d’arrêt et de correction (Mac) vers 14H, le prévenu Daouda Sall était toujours au fond du puits, refusant toute aide. L’Administration pénitentiaire finira par lancer un appel d’urgence aux éléments du Groupement national des sapeurs-pompiers qui sont arrivés sur les lieux vers 14H. Le candidat au suicide sera finalement extrait de son trou.
Le prévenu Daouda Sall est un habitué des faits. Il a une première fois tenté de se suicider en se lacérant la peau avec une lame tranchante. Il a été conduit à l’hôpital régional pour des soins intensifs. Ce prévenu est souvent en froid avec les gardes pénitentiaires.
Observateur via rewmi.com
