Troisième candidature : la surprenante réponse du Président Macky Sall

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Le Président Macky Sall prend part au sommet États-Unis – Afrique, qui se tient en ce moment à Washington. Avant de se diriger vers la capitale américaine, le chef de l’État s’est prononcé par le biais du New York Times. Au cours de l’interview, la question de la présidentielle de 2024, qui alimente le débat politique national, a été au menu.

Et à la grande surprise des lecteurs Macky Sall est resté sur sa ligne : «ni oui ni non». «Il est normal que je sois critiqué dans mon action politique, pas seulement dans mon travail de Président, a-t-il posé dans des propos repris par Le Soleil. Il est clair qu’aujourd’hui, il n’y a pas de débat juridique (pour savoir s’il peut ou non se représenter). Maintenant que je sois candidat ou non, c’est ma décision.»

Et comme pour clore le chapitre, le président de la République a ajouté : «Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais.»

2 Commentaires

  1. Paroles caractéristiques d’un dictateur, chez qui tout dépend de son bon vouloir, la constitution charte fondamentale de la nation ne le régit plus. Seuls comptent son égo, sa personne insignifiante par rapport aux millions de sénégalais et l’avenir de ce pays. Djimbori et son régime nous pompent l’air, ils ont pris en otage ce pays, détourné nos maigres ressources, perverti nos institutions entre autres maux inestimables. Last but not least, ils ont surtout hypothéqué l’avenir des générations futures, en contractant une dette faramineuse qui risque de plomber l’émergence du pays. Au regard des nombreux problèmes générés par la gouvernance de Djimbori et ses ouailles, son maintien au pouvoir finira sans doute par achever le peuple sénégalais, déjà agonisant. Dès lors, il est un devoir absolu, un impératif de survie que de combattre la 3e candidature, illégale et illégitime de Djimbori. Game is over ! Mais Mr Djimbori ne semble guère le concevoir, par conséquent lui et ses thuriféraires devront en assumer toutes les conséquences. Il est certain qu’ils n’auront pas gain de cause dans leur posture, une aventure périlleuse.

  2. Article 27 Article premier de la loi constitutionnelle n° 2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la Constitution (JORS, numéro spécial 6926 du 07 avril 2016, p. 505),
    Article modifiant et remplaçant l’article 27.
    « La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs »

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