Soupçonné d’avoir blanchi deux milliards de Fcfa quand il était président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES), Mbaye Jacques Diop dément et défie ses accusateurs pour laver son honneur. Il demande au procureur de la République de l’entendre pour que les citoyens soient édifiés.
L’ancien Président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales(Craes), Me Mbaye Jacques Diop veut laver son honneur après les révélations faites dans la presse, l’accusant d’avoir été épinglé par un rapport de la Centif sur un dossier portant sur deux milliards de Fcfa. « Si la Centif a fait un rapport contre moi, je demande au procureur de m’entendre », a lancé Mbaye Jacques Diop qui était l’invité de l’émission « Opinion » de nos confrères de Walf Tv.
Le maire honoraire de Rufisque a déclaré n’avoir jamais, ni de près, ni de loin détourné des fonds publics. « Je ne sais pas comment détourner. Toute ma vie, j’ai travaillé. J’ai honoré l’ardeur militante. Me soupçonner de blanchiment d’argent est très grave », a dit Me Diop. « On ne pourra jamais démontrer que j’ai détourné un centime », a insisté Mbaye Jacques Diop.
L’ancien président du Craes a rappelé que le chef de l’Etat avait dissout le conseil de la République en 2007 et mis une commission de liquidation présidée par un magistrat. « Ces gens étaient chargés de faire la liquidation. Arouna Mboup, inspecteur du trésor, Ngoné Kane également inspecteur du trésor étaient membres de cette commission. Quand ces gens estiment avoir tout regardé : les comptes du conseil, la comptabilité et m’ont donné un quitus, 5 ans après, on dit que j’ai détourné, qu’il y a quelque chose douteuse », expliqué Me Diop.
Mbaye Jacques Diop a démenti les informations selon lesquelles le dossier est sur la table du procureur. « Il n’y a rien », a martelé Me Diop qui promet de porter plainte contre le président de la Centif pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.
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Mais pourquoi Monsieur M’baye Jacques Diop Chercherait-il à vouloir anticiper sur la prochaine convocation du Procureur, il ne s’y prendrait pas autrement ! Avoicat de métier, ce monsieur sait pertinemment qu’il se suffit pas de demander à être entendu par monsieur le Procureur pour que cela soit ! Le dossier sera instruit s’il y a lieu, et c’est en ce moment seulement que votre convocation devant le Procureur sera opportun pour instruction. Pas de panique monsieur le Perésqident, ni votre liberté , encore moins votre honneur et celle de votre famille ne seront altérés si rien de répréhensible n’a été commis sous votre administration et votre gestion de la chose publique. Calmez-vous, vous savez que notre pays est un pays de droit, dont les fondements juridiques n’ont rien à envier à ceux des pays développés. On peut être plus riche, mais on ne peut être plus justes que nous ! Bonne chance, mon oncle !