Nous restons avec Diouf qui a publié ses mémoires qui ont suscité un tollé après avoir critiqué ses anciens compagnons du Parti socialiste. Curieusement, il vous a ménagé. Cela vous donne envie de dire quoi ?
Rien, il écrit ses mémoires comme il veut. Je vais vous révéler une chose. Vous savez, quelque part nous sommes des parents. Mon père est l’oncle de sa mère. C’est du côté paternel que nous ne sommes pas des parents. La dernière fois qu’on s’est vu, il m’a dit Abdoulaye, est ce que tu écris tes mémoires, je lui ai dit non, je prends des notes. Il m’a dit moi, je n’écris pas mes mémoires. Et m’a dit pourquoi ? Parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas dire.
Quand ?
Il y a trois ans.
Pour ces parenthèses historiques est ce que le récit a été fidèle ?
Je ne veux pas faire de critiques pour ce livre. Je constate qu’il n’a pas dit de mal de moi, ça me suffit.
Extrait entretien