Cette décision est annoncée dans le communiqué final du 13e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation, qui se tenait depuis jeudi dans la plus grande ville de la Turquie, en présence des dirigeants des 57 pays membres, dont le président gambien Yaya JAMMEH.
Le 13e sommet de l’OCI, qui s’est ouvert dimanche par des rencontres préparatoires de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, a débouché aussi sur l’adoption, par les Etats membres, du Programme d’action décennal 2016-2025 de l’organisation.
Parmi les décisions prises à Istanbul figure l’adoption d’une résolution sur la «cause palestinienne», qui «a toujours été une priorité pour l’OCI, car elle est la mère des causes de l’organisation», selon le communiqué final du sommet. Le texte fait ainsi allusion à l’historique de cette institution intergouvernementale créée en 1969 au nom de la solidarité entre les communautés musulmanes, à la suite de l’incendie criminel de la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem.
Les dirigeants des 57 Etats membres de l’OCI ont réaffirmé leur «soutien de principe au droit du peuple palestinien au recouvrement de ses droits nationaux inaliénables, y compris le droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et souverain». Ils annoncent la tenue, sans précision de date pour le moment, d’une conférence internationale devant permettre de mettre en place les mécanismes d’«une protection internationale du peuple palestinien». L’OCI a souligné aussi «la nécessité d’amener Israël à se conformer aux dispositions de la quatrième convention de Genève du 12 août 1949 sur la protection des civils en temps de guerre et à les appliquer aux détenus syriens, dans le Golan syrien occupé».
Le sommet d’Istanbul «a réitéré sa position de principe condamnant l’agression de la République d’Arménie contre la République d’Azerbaïdjan et a condamné les attaques continues menées par les forces armées arméniennes dans les territoires occupés d’Azerbaïdjan». «Un soutien sera apporté à la stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation des Nations unies et au plan du secrétaire général de l’Onu pour la prévention de l’extrémisme violent», assurent les dirigeants de l’OCI.
walf.sn
