Que du Wade sans Wade Pathétique Sal-Maquis

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J’ai toujours cru à l’homme comme bon nombre de sénégalais soucieux d’humer l’air d’une alternance, d’une rupture en profondeur contre ces vieilles pratiques institutionnalisées par un parti politique « trop » libéral et liberticide, souvent étaient aux antipodes des règles de la bonne gouvernance.
Les sénégalais ont cru en cet homme à cause de son jeune âge et pour avoir occupé toutes les hautes stations de notre république.
Macky Sall avait suscité l’espoir par son discours moderne, audible et persuasif à l’endroit de ces sénégalais désenchantés par le sénile Wade, désaffectés par les multiples forfaitures et turpitudes répétitives d’un régime impacté par la déliquescence du géronte.
Mais qui aurait dû parier qu’en 2015 sous l’ère Macky Sall, les mêmes pratiques wadiennes seraient réactualisées et érigées en mode de gestion ?
Que du Wade sans Wade. Le Secrétaire Général du Parti Socialite Ousmane Tanor Dieng avait raison avec Macky Sall : C’est du Wade sans Wade ».L’histoire lui a donné raison.
Les pratiques pour lesquelles, des sénégalais étaient vent debout jusqu’à y perdre la vie, demeurent toujours
Comment peut-on gober la traque sélective opérée par le régime de Macky Sall ?
Pourquoi l’ancienne ministre de la femme, connue tristement pour ses cuillères qui ont coûtées aux contribuables sénégalais les yeux et les oreilles ; passe dans les mailles du filet de la traque?
Pourquoi l’ex directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) Baila Wone peut échapper aussi facilement à la justice et non pas Karim Wade ?
Le journaliste investigateur Abdou Latif Coulibaly, actuellement ministre dans le gouvernement de Dionne démontrait avec véhémence devant ce qui fut le CASC (Cadre de Concertation de la Société Civile) les malversations de ce « délinquant de haut vol ».
Les sénégalais ont désormais compris une alternance ne change pas forcément la donne.
Sous le régime de Wade, les sénégalais supportaient de moins en moins l’envahissante famille du président, aujourd’hui que constatons sous le régime de Wade ?
Un beau-frère ministre-maire, un autre échoue devant l’insubmersible Khalifa Sall, subitement devenu entrepreneur bénéficiant un marché de 239 196148 F CFA par entente directe dans le cadre des travaux de réhabilitations des systèmes d’assainissement semi collectif ».
Je vous invite à lire l’édito de Mamadou Ibra Kane du 15 mai 2015 intitulé : «Aliou, tu permets »
Une alerte épistolaire à l’endroit du frère du président, d’une pédagogie pertinente.
Le président Macky Sall est certes très ambitieux, un homme d’Etat chevronné, il incarne cette démocratie civilisée et policé comme à son image, le seul hic les personnages malotrus et insolents qui constituent les caciques du parti attentent à sa crédibilité et noient les bonnes actions à cause des digressions indignes, loin des préoccupations des sénégalais
L’APR, est le Sal Maquis où, les us et coutumes annonciateurs d’une société émergente sont étouffés par des intérêts personnels qui obstruent la réflexion et l’épanouissement idéels dont le Sénégal a besoin.

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