Modification du projet de loi relatif à l’Etat de siège et l’Etat d’urgence: « l’Etat dispose déjà d’un pouvoir hypertrophié, sans limite », selon Alioune Tine

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XALIMANEWS : D’après le fondateur d’Africa Jom « ladite information trouble la quiétude au niveau de la société civile et au sein de l’opinion ». Joint par la rédaction de Sud quotidien, Alioune Tine trouve que le chef de l’Etat dispose déjà d’un pouvoir « hypertrophié, sans limite » qui constitue déjà un dysfonctionnement de l’Etat de droit. Pour lui, Macky Sall n’a pas à s’inquiéter au point de changer une loi qui va, à coup sûr, défigurer le statut de notre démocratie et de notre État de droit ».

« Le Président dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale qui ne lui refuse rien. Il n’y a pas à s’inquiéter pour changer une loi qui peut défigurer le statut de notre démocratie et de notre État de droit. Il faut absolument laisser le soin à l’Assemblée nationale d’avoir un pouvoir de contrôle et de censure quand il s’agit de toutes les activités de l’Etat, à fortiori sur les aspects qui couvrent les libertés et droits fondamentaux consacrés par la Constitution ».

Pour un équilibre des pouvoirs, Alioune Tine trouve qu’il faut louer les efforts du président de tenter les dialogues avec tous, en dépit des limites, il faut l’encourager. « Nous avons un Président jeune, qui tente de dialoguer, nous lui disons : « vous ne pouvez pas faire moins que les autres présidents en matière de démocratie et de droits humains ». Le Sénégal, son rôle historique a toujours été d’avant-garde en matière de démocratie et de droits humains. Aujourd’hui avec les régressions démocratiques, les impasses politiques, les violences et instabilités partout, le Sénégal doit servir d’exemple, de référence », indique-t-il.

« Le Président dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale qui ne lui refuse rien. Il n’y a pas à s’inquiéter pour changer une loi qui peut défigurer le statut de notre démocratie et de notre État de droit. Il faut absolument laisser le soin à l’Assemblée nationale d’avoir un pouvoir de contrôle et de censure quand il s’agit de toutes les activités de l’Etat, à fortiori sur les aspects qui couvrent les libertés et droits fondamentaux consacrés par la Constitution ».

Pour un équilibre des pouvoirs, Alioune Tine trouve qu’il faut louer les efforts du président de tenter les dialogues avec tous, en dépit des limites, il faut l’encourager. « Nous avons un Président jeune, qui tente de dialoguer, nous lui disons : « vous ne pouvez pas faire moins que les autres présidents en matière de démocratie et de droits humains ». Le Sénégal, son rôle historique a toujours été d’avant-garde en matière de démocratie et de droits humains. Aujourd’hui avec les régressions démocratiques, les impasses politiques, les violences et instabilités partout, le Sénégal doit servir d’exemple, de référence », indique-t-il.

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