Espérance Fm émettra en janvier prochain au plus tard. C’est le souhait d’Aimé Sène, président de l’Association des dirigeants-entrepreneurs et cadres catholiques (Adeccs), initiateurs du projet.
Annoncée depuis plusieurs mois, la radio d’obédience catholique, Espérance Fm prend forme. Les initiateurs du projet, l’Association des dirigeants-entrepreneurs et cadres catholiques (Adeccs) ont convié à cet effet les communicateurs catholiques samedi à la Centrale des Œuvres pour partager sur le projet.
Pilotée par l’ancienne directrice du Cesti, Mme Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye, la radio Espérance FM émettra sur la 95.2 et sera basée au Plateau, à l’ex-immeuble d’ « Afrique Nouvelle », un ancien journal édité par l’Eglise du Sénégal. Le bâtiment, en construction, se situe derrière la Procure diocésaine.
Avec un statut de Société anonyme au capital de 200 millions de nos francs, Espérance Fm a pour vocation de faire un « maillage du territoire national », selon Mme Ndiaye. L’actionnariat est composé de 33% de l’Archidiocèse de Dakar, les membres de l’Adeccs ont 40%, les membres de la communauté chrétienne 17% et l’Adeccs (association) 10%.
La commande de matériel se fera dans une dizaine de jours, car 100 millions de Cfa sont déjà disponibles, fruit de l’engagement de quelques cadres catholiques. Ce qui fait dire à la directrice que « tout est sur les rails avec un démarrage imminent des programmes ».
Pour le développement et l’expression de la diversité
Un démarrage que le président de l’Adeccs, Aimé Sène « veut pour Noël ou le Nouvel An ». Tout est fin prêt pour le respect du délai, croit-il, car « c’est la première fois que nous sommes aussi proches de réaliser ce vœux si cher au cardinal ».
Plus qu’un outil au service de la communauté chrétienne, Espérance Fm sera un outil au service du développement d’un « climat social propice à l’expression de la diversité, au développement de l’ensemble des communautés et des groupes qui partagent nos valeurs », précise-t-elle. D’ailleurs, la radio a pour objectif, « la participation à la prise de parole » qui ne laisse aucune entité, mais aussi à la « visibilité des différents segments de l’Eglise et du travail remarquable qu’abattent les laïcs dans leurs champs d’apostolat ».
L’échange qui s’en est suivi avec les communicateurs catholiques a permis aux uns et autres d’exprimer leurs opinions sur ce projet que « les Catholiques doivent s’approprier ». Différents points ont été abordés, allant de la technique au programme, en passant par la projection dans le futur. Les inquiétudes ont été aplanies par les réponses de Mme Ndiaye qui a fait savoir que les aspects techniques sont gérés par de hauts cadres bien qualifiés et que nul ne devrait s’inquiéter à ce sujet.
Quant au programme, une commission de réflexion est mise en place. Elle livrera ses travaux dans quelques semaines. Pour ce qui est de l’avenir, une place de choix a été accordée aux Tic, car Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye songe déjà à une web-radio.
