Dans la corporation des journalistes, en termes de libéralités, de prise en charge, de frais médicaux, d’hospitalisation, de mariages, de baptêmes, de bourses d’Etudes en France, de financements, entre autres, rares sont ceux qui ont fait autant que Karim Wade, aussi bien pour de simples reporters que des patrons de presse, en passant par des rédacteurs en chef et autres chefs de Desk.
De 2000 à 2012, Karim Wade, conseiller personnel de Me Abdoulaye Wade, Présidence du conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’Oci, ancien Ministre d’Etat « du ciel, de la terre et même du feu », en bon banquier, a gardé toutes les traces et preuves de ses bienfaits qu’il a eu à prodiguer à certains de nos confrères. Mieux, il les a authentifiées (ces traces et preuves) à partir des décharges. Le moment venu, le cercle restreint des amis de Karim Wade promet de «déclassifier des montagnes de décharges», comme celle du 05 mai 2005 (5 millions Fcfa) signée de la main d’un grand plumitif, pour prouver que la nuit, ils venaient faire rititi dans ses oreilles et, le jour, ils le vilipendaient en privé et même en public.
Des journalistes influents dans le cercle de Macky Sall, aux directeurs de publication qui le vouent aux gémonies, il détient, en mémoire électronique, les noms, dates et montants de leur émargement. Parce qu’avec certains Sénégalais, il faut toujours s’entourer de toutes ses précautions… « Bess du ñakk », comme disait l’autre !
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