Désormais c’est chose faite. L’APR-France est extirpée de sa léthargie. La coordination des cadres (CCR), maillon central de la chaîne, a pris un nouvel envol. C’est ce samedi 1er mars que le tournant s’est opéré. Dans une salle du 13ème arrondissement à Paris l’élection du poste vacant du coordinateur adjoint de la structure a mis en compétition trois candidats. Dans le strict respect des règles de la démocratie et sous la supervision des membres de la délégation des sénégalais de l’extérieur (DSE) les trente trois membres de la CCR ont procédé au vote. Au bout d’un peu plus d’une demie heure, le dépouillement révèle sa vérité. Latyr Diouf, véritable pionnier de la CCR, professeur de son état est proclamé vainqueur. Ses premiers mots de remerciements sont d’abord adressés à ses deux malheureux concurrents dont il a loué le faire-play avant d’inviter ses camarades au travail pour soutenir le président Macky Sall et le gouvernement. Il faut dire que l’élection de Latyr Diouf signe désormais l’entrée dans une nouvelle ère. En effet la CCR véritable creuset d’intellectuels aux profils aussi variés qu’intéressants n’a pas pu jusque-là jouer pleinement son rôle premier de force de propositions et de boite à idées. La faute au fonctionnement même de cette structure. La vacance de certains postes stratégiques a eu comme conséquences malheureuses la panne de production intellectuelle. Les réunions mensuelles de la CCR ressemblaient plus à des foires d’empoignes qu’à des rencontres d’intellectuels. Deux courants se sont toujours affrontés. Les partisans du statut quo et les modernistes. Les premiers ont toujours manifesté leur souhait de garder la CCR telle qu’elle est. Laisser les postes vacants et travailler ainsi. Les seconds soutiennent mordicus que les postes vacants doivent être pourvus. C’est dans cette atmosphère délétère que se sont mensuellement tenues les réunions de la CCR. Jusqu’à la réunion d’Orléans dans le Loiret en région Centre en janvier dernier. Les innovateurs arrivent enfin à faire adopter leur ligne. Le remplacement des postes vacants est acté. Dont le plus important. L’adjoint au coordinateur. Ce poste est d’autant indispensable que le coordinateur pris par la lourde charge de son travail de responsable du bureau économique à l’ambassade du Sénégal à Paris ne peut pas, malgré sa bonne volonté, s’occuper pleinement de l’immense travail qu’exige la CCR. La rencontre de ce Samedi qui a vu la matérialisation de l’acte posé à Orléans sonne comme un soulagement pour le coordinateur. Rappelons qu’en plus de cette élection d’autres postes vacants ont aussi été pourvus. Les adjoints de la trésorière et de celui du secrétaire administratif. Désormais la CCR n’a plus d’excuse. Elle doit se mettre au travail et remplir pleinement sa mission.
Abdoulaye Mbodji
Journaliste (Promotion 2005/Ecole Supérieure de Journalisme de Paris).
Lors de la nomination de Youssou Ndour comme ministre de la Culture et du tourisme, avec le tintamarre que nous faisait vivre sa presse, j’avais commenté:
Avez-vous, jamais, eu à discuter avec un membre de Fekke macci boolé ?
Si non, vous avez, alors raté une occasion d’avoir en face de vous un illuminé de la médiacratie. Vous avez le sentiment de voir en face un crâne bourré. Ils ont le même argument qu’ils sérinent à longueur de débat. Mille articles sur Youssou dans le Figaro, Cent articles sur New York Time, Cent dans le Monde, 10 documents de Youssou sur France 24, Euronews a parlé de lui. Est ce que vous connaissez la TV Globo ? Non ? Elle a fait une émission sur Youssou. Ils sont dingues, ces victimes de lavage de cerveau. Ou ils ignorent comment ça se passe, ou ils font semblant. Les cabinets de conseils en communication, ça sert à quoi ? Vous payez pour la publicité de votre image et le lendemain vous verrez votre tronche s’afficher sur un journal ouzbek. Et là c’est la procédure saine. Il en existe d’autres.
Alors, comme disait Jean Miché Kankan: « Famille Ô ! Famille Ô ! » Il ne faut pas oublier qu’un certain Attias a reçu des milliards pour le médiatique que vous consommez. Alors voulez-vous qu’il ne travaille pas ? S’il travaille, c’est ce que vous vivez. Walla book !