Les lutteurs Sa Thiès et Lac Rose ont effectué des tests antidopage juste après leur combat. L’Association de lutte antidopage les en avait-elle prévenus ?
Avant tout, j’applaudis pour ce contrôle ! J’étais au courant. En tant que responsable, j’ai eu à échanger avec les collègues responsables de ce secteur au niveau de l’Association nationale. Rappelez-vous qu’il y a quelques années, j’ai eu à dire qu’il était temps que les tests se fassent.
Malheureusement, la presse avait mal rendu ce qui a été dit, avançant que le Cng n’a pas les moyens de faire les tests antidopage. Parce que cela ne se faisait pas dans le pays et que ça coutait cher. Mais, vous savez, au niveau national, il y a un comité qui s’occupe de la lutte contre le dopage, toutes disciplines confondues.
L’un des lutteurs a eu à dire que ce contrôle ne figurait pas sur son contrat ; il n’avait pas compris qu’en cherchant une licence, il se mettait sous le coup de la charte olympique dont font partie les tests antidopage.
Ce sont des tests inopinés, cela veut dire qu’on n’avertit pas. Ça peut se faire avant, durant, après et même chez un licencié qui n’a même pas de combat. Les lutteurs doivent comprendre cela, et on les avait déjà prévenus. Quand nous avons reçu la lettre circulaire de l’Association nationale de lutte antidopage, nous l’avons envoyée à toutes les formations affiliées au Cng. Donc, il ne peut pas avoir de surprise.