Triste sort que celui des écoles du centre de Dakar. On ne s’en rend pas compte, mais les grandes écoles élémentaires et même les collèges du Plateau perdent chaque jour qui passe, une partie de leur âme et leur charme d’antan. Face à la boulimie foncière et l’appétit des marchands d’immobiliers, se joue depuis quelques années, un véritable drame : celui de voir disparaître définitivement tous les espaces réservés à l’éducation publique dans le centre. Au su et au vu des observateurs, l’école publique, fleuron du système à une époque récente, se meurt dans le centre de la capitale faute d’effectifs aussi et de moyens. Et, au fil des années, de vraies questions demeurent pour l’avenir de toutes les écoles élémentaires et collèges dont les responsables voient d’un mauvais oeil, l’appétit grandissant des promoteurs privés et de l’Etat sur tout ce qui touche à la terre et au béton dans le centre de la ville de Dakar.
Sud Quotidien