Bruno D’Erneville promet de résoudre la crise casamançaise en trois ans et de créer 9.000 emplois en sept ans

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Invité à l’émission «Grand Jury» de la radio «RFM», le candidat à la Présidentielle de 2012, Bruno D’Erneville, n’est pas allé par quatre chemins pour décliner sa feuille de route, une fois élu pour diriger le Sénégal.

Bruno d’Erneville, qui axe son programme sur trois «R», savoir la refondation, la restructuration et la remobilisation, entend résoudre la crise casamançaise en trois années de mandat. Il compte user d’une manière scientifique pour faire face à cette crise qui perdure. «Il n’est pas question d’autonomie pour le Sud du pays, mais tendre vers pacification», a-til prévenu.

Très attaché à la Casamance, du fait de sa mère qui y est originaire, Bruno d’Erneville s’est aussi exprimé sur la question du bateau le «Joola» et compte en renflouer les restes. «Il y a un sentiment d’injustice et il faut que justice soit rendue avec toutes les pertes en vies humaines qu’il y a eues. Il faut donc renflouer le bateau le jour de l’anniversaire du naufrage, dès ma prise de fonction», promet-il. Le candidat à la Présidentielle 2012 ne s’en limite pas là, et compte mettre en place un musée du «Joola», entre Foundiougne et Fatick.

Bruno d’Erneville compte, une fois élu président de la République du Sénégal, «créer, en sept ans, 9000 emplois, mais également mettre en place une commission pour le retour au pays de la forte diaspora sénégalaise, accroître les investissements et relancer la consommation». Le candidat-président compte, toutefois, remplacer les contrats à durée déterminée (CDD) par des contrats des jeunes diplômés (CJD)

Agé de 46 ans, Bruno d’Erneville veut, quand il sera élu président de la République, «mettre en place un Etat fort, mettre à niveau l’Administration et faire son audit». Il compte gérer le pays comme une entreprise privée. Pour lui, le chef de l’Etat «doit être hors des partis», mais il doit également y avoir «une Assemblée Nationale représentative». Le Sénat et le Conseil économique et social, «qui n’ont pas leur raison d’être», doivent être supprimés, à ses yeux. Pour lui, «le Sénégal a besoin d’un régime présidentiel contrôlé et d’une loi qui fixe le nombre de ministres du gouvernement». Le prétendant au fauteuil de président de la République du Sénégal estime avoir besoin d’un budget de 250 à 3000 milliards Fcfa pour diriger le pays.

Concernant la crise énergétique, Bruno d’Erneville se dit prêt à commanditer un audit de la Senelec qui, à son avis, «souffre d’un problème d’organisation». Il préconise une restructuration de la société d’électricité et l’optimisation de la production avec un plan d’investissement sur un moyen et long terme. «Il y aura, certainement, des périodes de souffrance, des étapes à franchir, mais on ne peut pas faire une omelette sans casser des œufs», a-t-il fait remarquer.

Dans son programme de gouvernement, ce chef d’entreprise et concepteur de «la Nouvelle Confiance nationale» (NCN) a mentionné plusieurs points, notamment, l’agriculture avec une politique d’augmentation des terres cultivables. L’élevage est aussi une préoccupation du candidat à la Présidentielle, qui révèle avec un projet tendant à mettre fin à l’insémination artificielle qui, selon lui, «détruit le cheptel». Pour la pêche, il a concocté un projet de bouclier maritime qui, selon ses estimations, «permettra à l’OMVS de retrouver son lustre d’antan».

Relancer le tourisme à travers plusieurs plans surtout le tourisme de santé à condition de mettre en place le un plateau technique avec les pharmacopées.

L’ingénieur en génie civile ouvrage d’art a martelé qu’il y a des problèmes concernant la construction de l’autoroute à péage surtout avec la conception des lignes mais pour lui il n’ y a pas de tunnel sur la corniche « on passe sous quelque chose que j’appelle un passage inférieur qui doit normalement durer jusqu’à trente ans mais qui ne peut malheureusement pas l’atteindre ».

Bruno d’Erneville a aussi parlé de la candidature du président Wade pour lui le dernier mot revient au conseil constitutionnel mais aussi l’article 104 n’aurait pas sa raison d’être si le chef de l’Etat voulait briguer un troisième mandat  a-t-il conclut.

 

2 Commentaires

  1. Il ne suffit pas d’affirmer il faut détailler les solutions et leurs coûts potentiels pour le pays et les sources de financement . Les sénégalais savent parfaitement que tous les candidats feront des promesses auxquelles ils ne croient pas eux-mêmes (ils seraient même prêts à prétendre ramener à la vie leurs morts que je n’en serais pas étonné !). Leur seul objectif est d’avoir les suffrages nécessaires pour être élus. Un fois élus, ils s’occuperont d’autres choses qui n’ont rien à voir avec les intérêts du pays !

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