Après trois sans combat, le chef de file de l’écurie Lansar se dit prêt à accorder une revanche à Ama Baldé, vainqueur du tournoi Tnt. Un adversaire à qui il a infligé la seule défaite de sa carrière en juillet 2011. En même temps, il jette une pierre dans le jardin de Tapha Tine à qui il souhaite accorder une chance de se remettre.
Trois ans après son dernier combat perdu contre Gouye Gui en février 2013, le lutteur de Lansar, Ness, piaffe d’impatience de renouer avec la compétition. A l’en croire, la meilleure manière est de croiser le jeune champion de Pikine, Ama Baldé, récent vainqueur du tournoi Tnt. Un adversaire à qui il a infligé la seule défaite de sa carrière en juillet 2011. «Je suis le seul lutteur à avoir battu Ama Baldé. Je détiens le secret pour le battre», a confié Ness. Suffisant pour lui accorder une revanche. «S’il croise à nouveau mon chemin, Ama Baldé mordra la poussière. Jusqu’à l’extinction du soleil, Ama Baldé ne pourra pas me battre», jure le chef de file de l’écurie Lansar, non moins sans louer les qualités de jeune champion de Pikine. «Ama Baldé reste un redoutable lutteur difficile à manœuvrer. C’est un lutteur que je connais pour avoir logé chez lui à Pikine pendant trois ans», confie-t-il.
L’autre potentiel adversaire n’est autre que Tapha Tine. Même s’il précise que ce n’est pas à lui de le défier. «Tapha Tine reste le plus nul des ténors. Il n’a pas le droit de refuser de s’expliquer avec moi. Au contraire, c’est moi qui devrais refuser de l’affronter pour avoir battu Ama Baldé qui a pris le meilleur sur lui», souligne le lutteur de Lansar. Deux adversaires qu’il espère pouvoir croiser avant la fin de la saison afin de redonner de l’élan à la lutte avec frappe actuellement en pleine tourmente. Ness de souligner que cela se ressent à travers les difficultés que rencontrent les ténors à dégoter un combat. «La crise a commencé à pointer son bout de nez lorsque les promoteurs comme Gaston Mbengue se sont retirés de la lutte avec frappe. Et les problèmes judiciaires de l’autre promoteur, Luc Nicolaï, ne semblent pas arranger les choses. Lorsque la lutte avec frappe marchait comme sur des roulettes, les ténors décrochaient facilement des combats. Ce n’est plus le cas actuellement», fait-il remarquer. Il salue l’abnégation du promoteur Pape Abdou Fall qui a réussi à décrocher le choc Modou Lô-Gris bordeaux prévu le 31 juillet prochain. L’absence de certains sponsors explique également les difficultés que rencontre la lutte avec frappe. D’où l’appel qu’il lance à ces derniers afin de sauver le monde de la lutte.
Malgré les difficultés, le chef de file de Lansar dit ne pas se plaindre pour avoir pu investir à l’étranger. «Je gère mon business et tout se passe bien par la grâce de Dieu», confie la «Baleine» de Lansar, revenu tout récemment d’un séjour aux Etats-Unis.
Le Quotidien
