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COMMENTAIRE Qui a dit clone ? par Madior FALL Sud Quotidien

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Le ballet de diplomates étrangers accrédités à Dakar, de personnalités politiques sénégalaises et de chefs d’entreprise s’est poursuivi hier, vendredi 30 mars au domicile du président élu Macky Sall, à Dakar. Il y est incessant en fait depuis que celui-ci la réintégré après un bref passage au « Radisson Blu », en attendant de rejoindre le palais Léopold Sédar Senghor de l’Avenue du même nom le lundi 2 avril en remplacement du désormais ancien locataire des lieux, Abdoulaye Wade. Des allées et venues qui se poursuivront tout le long du week-end, pour mettre sur pied le premier gouvernement de l’ère Macky en désignant au préalable son chef.

Mais déjà les profils des « reçus » renvoient aux multinationales françaises pour l’essentiel, telles qu’Orange, le groupe Bolloré, la Bnp Pariba, le système des Nations-Unies et certaines de ses agences et institutions comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (Fmi) ou encore le Pnud et l’Onusida.

Des groupes de pression communautaristes ou de réseaux d’influence à forte connotation d’obédience semblent être à pied d’œuvre autour de la gestation de ce gouvernement. Ce qui ne manque pas de nourrir appréhension et inquiétude de la part de nombre de démocrates et de patriotes du pays et/ou amis sincères du Sénégal, soucieux de l’indépendance décisionnelle du nouveau pouvoir. Un nouveau pouvoir qui, fort de ses 65,8% des suffrages valablement exprimés le dimanche 25 mars dernier, devrait pour eux, s’affranchir de toute tutelle étrangère et/ou de forces centrifuges qui mettraient en coupe réglée la gestion du pays.

Une situation qui, s’elle advenait clonerait simplement le pouvoir chassé le 25 mars dernier et que ne sauraient accepter les forces vives de la Nation qui ont déjà consenti le sacrifice suprême pour défendre leur République, ses institutions, sa démocratie et surtout son indépendance, avant la campagne électorale, pendant celle-ci et le jour du scrutin. Elles n’ont pas voté avec détermination pour changer de maître, mais pour être désormais, maître de leur destin.

3 Commentaires

  1. tres bon point. Pas assez discuté je trouve. Ca me gene moi tout ce ballet de ces gens venus nous dire comment gerer dans leur interet. Attention Macky, nous vous regardons

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