XALIMA NEWS – Restons dans les rangs des sauvageons des partis politiques. Après les filles de l’Ujtl, place aux élèves et étudiants républicains qui eux, saluent la décision de la Crei dans l’affaire Rimka & Cie qui «matérialise la serieuse option du (Sunugaal) de lutter contre toute tentative de pillage des deniers publics». Il est clair, indique Moussa Sow le Coordonnateur du Meer, que «l’objectif affiché par le Législateur sénégalais en 1981 vient de connaître à travers cette décision un suivi sinon une réalisation effective». Il rappelle à ce propos l’exposé des motifs de la loi n°81-58 du 10 juillet 1981 prise au début du magistère de Njol Diouf et relative à la répression de l’enrichissement illicite.
Dans ce préambule, le Législateur précise que : «par l’introduction de ce nouveau délit (le délit d’enrichissement illicite) dans le Code pénal, les pouvoirs publics veulent se donner les moyens d’extirper de la société (sunugaalienne), des pratiques non conformes à nos mœurs, qui créent l’injustice sociale, paralysent le développement du pays et peuvent à la longue saper notre démocratie». Alors estimant à 483 milliards le cumul des sommes réclamées à Rimka et ses complices Diassé, Pouye et Bibo, le boss du Meer se demande «combien d’hôpitaux, de routes, de stades, d’écoles, d’emplois peut-on créer avec cette somme ?». Et de dire sa conviction que «le (Sunugaal) n’est pas un pays pauvre, mais un pays appauvri par des hommes politiques qui complotent, corrompent à l’image de ces bandits à col blanc». Mais, lâche-t-il, «c’est fini, la justice dans toute sa dimension sera rendue, la vérité dans toute sa force régnera et le droit dans toute sa rigueur sera dit».
Le Populaire