Des voleurs de cheveux terrifient les Vénézuéliennes

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Au Venezuela, tout se monnaie. Même les cheveux. Le pays doit faire face à une criminalité d’un nouveau genre.

Dans la ville côtière de Maracaibo, on les surnomme les piranhas. S’ils partagent avec cette espèce carnivore qui nage dans de nombreux fleuves d’Amérique du Sud la vitesse et la férocité, ces voleurs d’un nouveau genre ciblent les femmes de la ville à la chevelure longue et généreuse.

En plein jour et dans les lieux publics
« Vous devez le voir pour le croire », s’exclame Egmari Villarreal dans le journal Panorama repris par CNN. « Nous ne pouvons plus porter de longs cheveux dans cette ville sans être traumatisées ». « Nous ne sommes plus en sécurité nulle part », s’inquiète Sarai Madrid. En effet, les voleurs de cheveux sévissent en plein jour, dans le centre-ville ou dans d’autres lieux publics comme les centres commerciaux. Des endroits où déambulent les jeunes femmes.

Le mode opératoire, quant à lui, est des plus simples. « Les voleurs les attrapent par les cheveux, sortent leurs ciseaux et coupent leurs cheveux pour les revendre dans des salons de beauté ou de coiffure ». Mariana Rodriguez se baladait dans un centre commercial lorsqu’elle a été confrontée à deux femmes. « Je pensais qu’elle voulait me dérober le téléphone que j’avais en main, mais elles ont sorti leurs ciseaux. Elles ne m’ont pas laissé le temps de réfléchir ou de m’enfuir. Je me suis retrouvé avec des cheveux courts en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ».

Aucune plainte
Eveling de Rosales, la maire de la ville, a annoncé avoir renforcé les équipes de police de la ville pour mettre fin à ses agressions, même si, pour l’instant, aucune plainte n’a été déposée. « Nous ignorons la gravité de ces attaques. Aucune plainte de ce type n’est arrivée aux bureaux de police de la ville; je ne dis pas que ces agressions n’existent pas, mais nous ne pouvons faire toute la lumière sur ces affaires ».

Mais le Venezuela ne semble pas être le seul pays d’Amérique du Sud à être confronté à cet épiphénomène. De l’autre côté de la frontière colombienne, une habitante de Barranquilla a été la cible des voleurs de cheveux l’an dernier. Elle ne s’est rendue de rien avant de constater que sa tresse de 20 centimètres avait été coupée. Aussi étrange que celui puisse paraître, les cheveux sont un moyen rapide et facile de gagner de l’argent. Des extensions de cheveux naturels peuvent se vendre plus de 350 euros, soit trois fois plus que celles avec cheveux synthétiques. Une somme qui, aux yeux de certains, vaut bien un crêpage de chignon.

Source: 7sur7.be

1 COMMENTAIRE

  1. C’est connu que depuis une dizaine d’années, le bruit courent dans beaucoup de pays d’Asie et d’Amérique Latine et du Sud que le marché de cheveux naturels en direction de l’Afrique noire rapporte des centaines de milliards par an.
    Nos femmes raffolent de ces cheveux naturels qui leur donnent l’air de sorcières carnavalesques !
    Ce n’est pas fini, sous peu les lentilles en couleur vont investir le marché africain , et le regard de nos femmes sera plus coloré.

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