Au Tchad, deux structures d’enseignement supérieur ont été suspendues. La faculté de médecine de l’université Emikoussi à N’Djaména et l’Institut international d’Afrique Centrale de Moundou.
Cette suspension intervient au terme d’une enquête diligentée par une commission tripartite composée des agents des ministères de la santé, de l’enseignement supérieur ainsi que de l’ordre des médecins.
Selon le Ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, Dr David Oudengar, il existe une inadéquation entre l’agrément obtenu par les instituts mis en cause et les filières créées par le promoteur.
« La faculté de médecine ne figure pas dans les facultés qui ont été prévues » a-t-il expliqué.
Le fondateur de l’université Emikoussi affirme avoir obtenu l’autorisation d’ouvrir en plus de la faculté de médecine humaine, celle de la médecine vétérinaire.
Le Ministre de la Santé, Aziz Mahamat Saleh promet d’examiner le sort des étudiants qui se retrouvent désormais sans université.
A l’université Emikoussi, ils sont 109 étudiants en médecine.
« Nous allons prendre ensemble toutes les dispositions pour mettre en place un comité qui va réfléchir à comment essayer de récupérer certains de ces étudiants », a rassuré le ministre Saleh.
Bbc