Entretien-Assane Mbaye « blackman »:  » Vivement le retour de la sérénité dans le basket  »

Assane Mbaye est un ancien international de Basket qui a évolué à la Jeanne d’Arc de Dakar au début des années 90 avec les Etienne Preira et Raymond Carvalho. Arrière technique et brillant, Blackman comme on l’appelait à l’époque a ensuite connu une carriére professionnelle assez riche notamment au Maroc au Widad Athlectic Club WAC et à l’OCK. Aprés un bref passage au Pays-Bas et en Belgique , Assane est rentré définitivement au Sénégal en 2004 pour créer sa propre équipe le National Athletic Club (Division 2) dans la commune de Grand-Yoff. Aujourd’hui,membre du Cadre de concertation des clubs , c’est en Observateur averti que Blackman s’est confié à Xalima.

Je suis un ancien arrière de la Jeanne d’Arc de Dakar et professionnel au Maroc dans les années 90. J’ai eu le privilège de jouer dans la même équipe que mes amis Boniface Oudiane,Cheikh Sy, Etienne Preirra,Massaer Ndiaye, Raymond Carvalho, Boubacar Aw, Makhtar Ndiaye Pape War Ndiaye dit Woze et tant d’autres…Très jeune, j’ai été souvent surclassé par mes entraîneurs pour jouer avec les grands, notamment Pa Sow à qui je rends hommage . Après avoir gagné le championnat et plusieurs autres titres j’ai quitté le pays pour devenir professionnel.
Xalima: Vous avez été Champions d’Afrique avec la JA ?
Assane Mbaye: Comme je viens de vous le dire tantôt, j’ai souvent été surclassé par mes entraîneurs. Lorsqu’on a gagné la Coupe d’Afrique, je n’étais même pas junior, j’étais encore cadet deuxième année. On m’a mis dans la présélection et c’était déjà un gros exploit que de me retrouver à ce niveau et participer à toute la préparation de ce championnat d’Afrique. Malheureusement je n’ai pas été retenu dans les 12, vu mon age, donc je ne me considère pas comme champion d’Afrique mais content d’avoir été de l’aventure et aidé mes aînés et coéquipiers à bien préparer cette compétition. Cela a été une grande expérience et elle m’a servi quelques années plus tard quand, toujours avec la JA, nous sommes devenus vice-champion d’Afrique . Cette fois, j’avais joué la totalité des matchs et j’étais assez bon je crois ( rires) .

 » Moussa Ndao un ambassadeur du Sénégal au Maroc »

Xalima : Ensuite vous partez au Maroc signé au Widad Athletic Club de Casablanca ?
Assane Mbaye : Exactement, Le WAC est un grand club et jouer la bas était excitant. Je ne pouvais pas refuser une telle offre bien que je n’étais âgé que de 20 ans. Il faut dire aussi mon adaptation s’est bien faite, j’avais des amis qui me sont chers autour de moi et un grand frère comme Moussa Ndao joueur du WAC (section football) avait déjà balisé le terrain pour les sénégalais et le club m’a accueilli comme le compatriote de Moussa. Il faut aussi dire que Moussa Ndao jouit d’une grande notoriété au Maroc. C’est un digne représentant de notre pays au Royaume chérifien.
Xalima : Vous avez joué aussi à L’Olympique Club de Khouribga (OCK) ?
Assane Mbaye: Oui , c’est cela ! Dans ce club aussi , j’ai eu le privilège de côtoyer l’ancien gardien des Lions Omar Diallo , titulaire dans les but du club de Football. Ce que peux dire , c’est que ceux sont des années inoubliables où l’on côtoie le haut niveau, le professionnalisme et où on apprend beaucoup.
Xalima :  L’aventure Marocaine close, vous atterrissez en Europe ?
Assane Mbaye : C’était la dernière étape de ma carrière. En Belgique et au Pays-Bas , j’ai joué surtout en amateur et commencé à m’occuper de petites catégories et de formation. J’ai toujours été intéressé par l’organisation des équipes, les modèles de gestion. Déjà au Maroc, lorsque j’étais au WAC, il m’arrivait de m’occuper des petites catégories notamment les cadets. C’est en Belgique vraiment que j’ai commencé à réfléchir sérieusement sur les aspects techniques et organisationnels du basket.

 » J’ai mis ma  carrière à l’étranger à profit pour m’intéresser aux managements des clubs  »

Xalima : Quand vous revenez définitivement au Sénégal, c’est le coté dirigeant qui prend le dessus on dirait. Vous n’êtes pas devenu entraîneur comme la plupart des anciens. Pourquoi ?
Assane Mbaye: Tout simplement parce qu’en rentrant au Sénégal mon objectif était de créer un club. J’aurai pu retourner à la Jeanne d’Arc, c’est mon club de cœur, mais j’avais tellement d’idées dans l’organisation des clubs, dans l’évolution des textes qui régissent notre Basket, que je me disais qu’en intégrant les clubs traditionnels, je n’aurai pas la latitude pour influer sur certaines orientations. C’est un des problèmes de notre sport. Dans les clubs dits traditionnels, les habitudes bien installées font que tout le monde a peur de la nouveauté et de l’innovation. Dés le départ, je me voyais davantage comme dirigeant que comme entraîneur. Puis, tout le monde ne peut pas devenir entraîneur. Ancien joueur ne veut pas dire futur entraîneur. Pour moi, les anciens joueurs, avec leurs différentes expériences doivent intégrer les différentes positions qui existent. Manager, conseillers, présidents, administratifs ect… Nous devons apporter notre expérience à tous les niveaux: De la formation aux postes de décisions.
Xalima: Pourquoi avoir créé cette équipe à Grand Yoff ?
Assane Mbaye : je voyais beaucoup de jeunes à Grand Yoff où j’habite , remplir les terrains de basket sans maîtriser les rudiments du jeu. Ils étaient bons et spectaculaires mais manquaient de sens tactique. Je me suis dit : C’est ici je vais créer mon équipe.
Xalima : C’est comme ça qu’est né le National Athletic Club ?
Assane Mbaye: oui , en 2009 précisément.
Xalima: Où en êtes vous aujourd’hui ?
Assane Mbaye: Nous nous sommes battus pendant 4 ans en deuxième division. On a raté de peu la montée il y’a deux ans , l’année d’avant aussi. On est pas loin d’y arriver, on le sait. Quand en 5 ans d’existence , on se qualifie à 3 tournois de montée et raté de peu l’accession à la ligue 1, on est tout prés. Grace a un homme d’une générosité exceptionnelle comme Ousseynou Sarr ancien coach de Gorée et qui a découvert Etienne Preira, mais grâce aussi à mon frère Raymond Carvalho qui a été d’un apport considérable, nous installons une équipe nouvelle. L’un et l’autre auraient pu prétendre à plus mais ils ont cru à mon projet . Permettez moi de leur rendre hommage et remercier tous les habitants de la cité cse ; cité Sonatel particulièrement mes 2 grands Moussa Gueye et Oumar Mbaye, ils se reconnaîtront, ainsi que le secrétaire général du NAC Hamidou Sow.

Xalima : Le Basket ne va t-il pas trop mal pour y croire encore comme vous le faites ?
Assane Mbaye : Le basket va mal c’est un fait et cela nous peine beaucoup. En même temps, c’est notre sport. Le Sénégal est la nation la plus titrée en Afrique si on totalise l’ensemble des trophées des clubs et des différentes équipes nationales. Si je ne me trompe cela avoisinerait la trentaine de trophées. Malheureusement, vous avez raison, surtout quand on sait que parmi les clubs qui nous ont apporté plusieurs titres continentaux certains et pas des moindre sont aujourd’hui en deuxième divisons ou complètement oubliés, il s’agit de la JA , la Police ou BOPP. C’est signe que le basket va mal. Mais on ne peut rester oisifs et nous contenter d’un passé glorieux. Nous devons nous battre pour revive le basket surtout à travers ces clubs mythiques. Sous ce rapport, il appartient aux acteurs de relever les défis.
Xalima : Comment avez-vous vécu l’épisode de la fraude en U18 ?
Assane Mbaye : C’est l’un des pires moments de Basket que j’ai vécu. J’avais honte pour mon pays. Frauder à ce niveau , je ne peux le pardonner aux dirigeants de la fédération de l’époque. Malheureusement tout cela était prévisible, c’est la conséquence d’un manque de vision manifeste de nos responsables.
Xalima : Comment C’était prévisible ?
Assane Mbaye: C’était prévisible à cinq niveaux : D’abord l’équipe dirigeante de l’époque est arrivée aux manettes de manière peu orthodoxe et le Président Ass Gueye a été éjecté de son poste alors qu’il était entrain de faire un gros travail. Il reste d’ailleurs, le dernier président à avoir gagné une coupe d’Afrique. Puis quand un pays comme le Sénégal n’a qu’un seul stade aux normes et encore… Quand la petite catégorie est inexistante et sans compétition, quand les anciens ne sont pas invités à réintégrer leurs équipes de cœur pour apporter leur expérience, enfin quand la fédération n’a pas de plans de travail, de stratégie de développement, et ne se mobilise que pour des campagnes de qualifications, tôt ou tard cela nous explose à la figure. Le manque de légitimité des dirigeants n’amène que complot, sournoiserie, et manipulations, vous y ajoutez le manque de vision et d’infrastructure; la légèreté avec laquelle nos équipes nationales ont été managées, vous avez là un cocktail qui ne peut produire que fraude et absences de résultats. Les futurs dirigeants doivent s’en souvenir…

 » Le basket sénégalais n’a pas besoin de fraude. Il a assez de ressources et de talent. Il faut faire confiance à toutes les compétences »

Xalima: Qu’a apporté le Cadre de Concertation des clubs dont vous faites parti dans cet environnement peu reluisant que vous décrivez ?
Assane Mbaye : avant de répondre à cette question, je voudrai remercier le Président Serigne Mboup et l’ensemble des membres du comité de normalisation pour le travail accompli. Comme toute oeuvre humaine, il y’a des choses à parfaire, mais le comité de normalisation a jeté les bases sur lesquelles se reposera, à coup sur, la future fédération. De par son ouverture et sa volonté de redynamiser le Basket , le comité de normalisation a ouvert ses portes à tous les acteurs dont le Cadre de Concertation et en a fait d’ailleurs un interlocuteur valable. Bien évidement tout ceci n’a pu se faire que grâce à l’action et à la sagesse du ministère des sports. En ce qui concerne l’apport du Cadre je vous citerai 3 choses essentielles qu’il a apporté: – Désormais les clubs prennent en main leur destin. Les futurs dirigeants du basket seront choisis par les clubs lors d’un vote solennel. Deuxièmement , le Cadre a obtenu l’engagement des autorités étatiques pour prendre en charge les déplacements des clubs qualifiés en Coupe d’Afrique. Enfin, le Cadre a participé activement à la réflexion sur les projets de textes et statuts sur le basket .
Xalima : Que faut-il faire pour que le Basket retrouve son lustre d’antan ?
Assane Mbaye: Il n’y a pas de secret ou des choses nouvelles à inventer. Tout ce que je vous dirai ici comme programme est déjà connu. Seule l’application nous a toujours fait défaut.
D’abord il faut une nouvelle équipe. Les hommes qui ont été à l’origine de la fraude par exemple ne doivent plus avoir de responsabilités. C’est le minimum de garantie quand même qu’on peut envoyer à la FIBA après nos sanctions. Nous avons reçu au Sénégal monsieur Alphonse Bidet et monsieur Cohen de la FIBA et ils nous ont expliqué les raisons pour lesquelles le Sénégal a fait l’objet de sanction. Tous les gens présents lors de cette rencontre ont eu honte ce jour là pour notre pays et ont mesuré combien l’image du Sénégal a été salie. Il faut que les dirigeants changent.
Puis, valoriser la formation. Ramener la notion de plaisir au centre: Que les enfants prennent du plaisir à jouer au basket. Les américains commencent à jouer au Basket à l’age de 3 ans. ils jouent avec des ballons d’enfants et des panneaux de leur age ce qui explique plus tard leur adresse au panier. Faire en sorte que les championnats de petites catégories se jouent régulièrement va beaucoup nous aider. Dans cette perspective, il faut favoriser la reconversion des anciens joueurs à travers des formations dans nouveaux métiers du sport. Ensuite, il nous faut une politique qui rassemble toutes les compétences. Il y’a de nombreux sénégalais extrêmement bien formés. Ils ont des Master en management du sport, en gestion des événements sportifs et formés à la meilleure école. Tout ce beau monde doit être associés. Cheikh Sarr coach des Lions garçons a été bien formé et mis dans de bonnes conditions, il peut rivaliser avec tous les techniciens du monde. Il n’y a pas de hasard. Il faut, je pense aussi, écouter tous ces coachs du dimanche. J’en connais qui se réveillent à 6h du matin, qui organisent les enfants sans rien demander en retour. Ce plaisir qu’ils ont à faire une chose pareille doit revenir au cœur de toute stratégie. Enfin, il faut construire des stades de Basket. C’est une faute lourde, que le Sénégal ne puisse compter que sur un seul terrain couvert et même celui-ci est en désuétude.

 »La future fédération doit rassurer. C’est le minimum de garantie qu’on peut envoyer à la FIBA après nos sanctions »

Xalima : Un tel programme, construire des terrains demande de l’argent ?
Assane Mbaye: Ho, vous savez l’argent on en trouve. Juste un petit d’exemple, le Sénégal a payé une sanction à 300 millions pour aller au Mondial. Combien de terrain peut-on construire avec cette somme ? On peut refaire tous les terrains du Sénégal. Et cela c’est un tout petit exemple. Les partenariats, le sponsoring, le Naiming c’est- à -dire pousser les annonceurs à donner le nom de leur produit à des stades… Il y’a plusieurs manière de faire de l’argent.
Xalima : Si je vous dis les annonceurs, ne vont pas vers des sports qui manque de visibilité ?
Assane Mbaye: Vous avez raison. Les annonceurs les télévisions vont vers les programmes susceptibles de créer du spectacle et qui peuvent donc attirer le public . Donc, il appartient au monde du basket de revaloriser leur sport.Cette visibilité , elle peut revenir. Nous ne sommes pas en terrain complètement vierge. Le stade Maruis Ndiaye dans les années 80- 90 et même 2000, le stade Maruis Ndiaye se remplissait dés 14heures , les jours de Bopp-Ascfo, Police- Asfa, Ja-Asfa, parce qu’il y’avait du spectacle. Ce n’est pas très loin l’époque où les amateurs se précipitaient pour voir les alley-oop d’un Babou Cissé, d’un Etienne Preira ou les pénétrations d’un Oumar Mar, de Khady Diop ou Awa Gueye… ( il marque une pause)… Le niveau a vraiment baissé C’est pourquoi j’insiste sur le mot plaisir. Lors du dernier mondial, Gorgui Sy Dieng est entré dans leur cœur de beaucoup de gamins, mais on a pas capitalisé sur son histoire. Les bons résultats servent à cela aussi. Quand un joueur français gagne Rolland-Gaross, le lendemain, les inscriptions aux cours de tennis connaissent une hausse en France. Je vous assure tout dépend, de la politique mise en place. Une fois, le plaisir de jouer revenu, les joueurs seront encore meilleurs , les stades se rempliront , les médias viendront et les annonceurs accourront . C’est un cercle vicieux, mais il faut un travail cohérent sur tout le long de la chaîne.

 » Le Plaisir doit revenir au centre de toute politique pour le basket’‘

Xalima: C’est bientôt , l’élection de la nouvelle équipe dirigeante , avez-vous un candidat ?
Assane Mbaye: En tant que membre du Cadre de concertation et ayant vu le travail abattu par son coordonnateur Babacar Ndiaye, mon choix se porte naturellement sur lui. Je pense qu’il a un parcours intéressant et ses succès avec son équipe le DUC parlent pour lui. Enfin, je crois fermement que toutes ces reformes , toute cette nouvelle dynamique et cette nouvelle vision que j’appelle de mes voeux, Babacar Ndiaye peut l’incarner. Il nous faut retrouver l’ambiance des Fédérations du temps des Abdoulaye Seye Moreau, un monument du Basket et du sport en général ( que Dieu lui prête longue vie) et des Ibou Diagne ( que Dieu l’accueille). Ces ambiances de sérénité et de droiture nous manquent tous ! Babacar Ndiaye est dans cette lignée par sa probité et son dévouement.

Xalima : Vous appelez les anciens joueurs à revenir ,Mathieu Faye est candidat justement. Pourquoi ne pas le soutenir ?

Assane Mbaye: J’ai un immense respect pour Mathieu Faye et sa pour sa brillante carrière. C’est une excellente chose qu’il revienne apporter ses talents et je ne doute pas qu’il fera du bon boulot à Mbour. Vous savez pourquoi j’insiste sur le retour des anciens ? Parce que je souhaite justement que l’on prenne exemple là où le sport marche. Tenez l’Allemagne du foot. un club comme Le Bayern a tous les niveaux de l’organigramme du club, vous croisez un ancien joueur: Résultat, le Bayern est l’un dés 3 ou 4 meilleurs clubs au monde. La candidature de Mathieu Faye se comprend, mais dans le chaos actuel de notre basket , Babacar Ndiaye a un vécu plus dense en tant que dirigeant. Il a réussi à faire de son club le DUC une référence en terme de stabilité et de résultats. Il maîtrise l’environnement et le contexte mieux que tout le monde.
J’aimerai bien voir Mathieu soutenir Babacar Ndiaye parce que ce dernier à l’avantage d’avoir un vécu plus fourni en tant que dirigeant. Dans ce chaos que vit le Basket, Babacar Ndiaye a réussi à faire briller son club le DUC. Il maîtrise l’environnement et le contexte mieux que tout le monde à mon humble avis. Je crois aussi que Babacar Ndiaye fait l’unanimité en tant que manager. En tout cas ses résultats parlent pour lui.

 »La candidature de maître Babacar Ndiaye est celle du monde du basket »

Xalima : Que pensez-vous de la candidature de Baba Tandian, lui aussi a fait des résultats ?
Assane Mbaye: Baba Tandian est une personnalité du basket et qui a était à la tête de notre fédération pour cela nous lui devons un certain égard. Maintenant, il faut rappeler que c’est lors de sa présidence que la FIBA a sanctionné le Sénégal pour fraude ce qui a motivé l’installation d’une structure d’exception comme le CNBS. Vu le contexte, sa candidature me semble inélégante et manque même de crédibilité. Aussi, il faut dire que nous sommes en face d’un cas pour lequel les textes ont répondu, donc pour moi le débat est tranché et je m’en tiens à cela.
Xalima : Parlons de jeu, pourquoi les basketteurs sénégalais sont maladroits au lancer-franc ?
Assane Mbaye: ( Rires) , l’une des raisons est que le premier ballon de basket que touche un enfant est un ballon pour sénior la plupart du temps . Quand un enfant de 6 -7 ans apprend à dribbler avec un ballon de taille 7 au lieu de la taille 5, lorsqu’il apprend à shooter avec un panier d’adulte ( 3m05) au lieu d’un panier du mini-basket, Il y’a de fortes chances qu’il soit maladroit, sauf s’il a véritablement un don. Il n’y a pas de recette miracle, il faut investir dans le mini-basket. Tous les grands pays de basket vont dans ce sens. On ne pourra pas faire autrement.