Le 1er mai est bien plus qu’une simple fête de travail. C’est un moment surtout de mobilisation des centrales syndicales pour dépoussiérer les veilles doléances relatives dans leur secteur respectif. La baisse des prix des intrants pour la relance de la production nationale, la revalorisation du SMIG, la baisse du prix du carburant, la relance des entreprises en difficulté, le paiement des droits des travailleurs des entreprises liquidées pour la Coalition des confédérations syndicales des travailleurs du Sénégal. Les enseignants veulent pour leur part, la finalisation de l’étude sur le système de rémunération des agents de la fonction publique, une retraite digne et la revalorisation des salaires catégoriels. Pendant ce temps, le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) signale que «le retard des remboursements après service fait dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) est entrain de plomber les hôpitaux. En recevant les cahiers de doléances des centrales syndicales, Macky Sall, veut rompre avec la logique du conflit, en décidant de privilégier le dialogue social pour faciliter l’envol des travailleurs. Non sans rassurer les professionnels des médias sur l’adoption du nouveau Code de la presse.
Source: SUD QUOTIDIEN