France : Les résultats des premiers projets financés par le Faise sont magnifiés

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C’est la salle Agora, située dans la ville de Mantes La Jolie, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, qui a accueilli la communauté sénégalaise de France. Venues de Toulouse, de Bordeaux, du Havre, de Rennes et de la région Iles de France, les femmes de la diaspora ont massivement rallié cette ville -la plus sénégalaise de France- pour répondre à l’appel du Faise.

A la tête d’une forte délégation composée de M. Malick Gaye, ministre conseiller du chef de l’Etat, du consul général Amadou Diallo et des consuls généraux de Bordeaux et de Lyon, Mme Nata Samb et son équipe sont venues animer le séminaire d’évaluation et de suivi des projets financés par le Faise. «Il s’agit de faire un premier bilan. Voir ce qui a été fait des fonds alloués aux femmes et mieux encadrer celles qui en ont besoin», a soutenu l’administrateur du Fonds. Et pour un premier bilan de parcours, 4 bénéficiaires ont été invitées à présenter leurs activités. Parmi elles, Aasiya Gaye.

Originaire de la région de Tambacounda, cette diplômée d’une école d’ingénieurs, en France, a toujours voulu être à son propre compte. Et pour elle, c’est l’agro alimentaire, l’art et l’habillement qui ont mérité son investissement. «Ayant remarqué le manque de produits raffinés et de qualité venant du sud, malgré une demande conséquente, j’ai a eu l’idée de proposer sur le marché européens des produits africains avec de la forte valeur ajoutée» a t-elle déclaré.

Ce besoin identifié va la pousser à créer SenAfrik, une société qui importe et commercialise des produits naturels fabriqués par des artisans et groupements de femmes sénégalaises. Mais pour son développement, SenAfrik -qui a du mal à trouver un crédit auprès des banques- a pu bénéficier du prêt du Fonds d’Appui l’Initiative des Sénégalais de l’Exterieur. «Avec ce coup de pouce venu de mon pays, j’ai pu acheter une voiture. Désormais, nous livrons partout en Ile de France», a-t-elle témoignée, satisfaite de l’accompagnement du Faise.

Comme Aasiya, de nombreuses femmes -diapositives à l’appui- ont parlé de leur parcours. Du chemin de croix qui a jalonné leurs recherches de fonds pour se lancer dans les affaires jusqu’à ce que le président, Macky Sall, leur vienne en aide, à travers ce fonds. «C’est la première fois que nous sommes considérées comme des citoyennes normales, que les gouvernements successifs du Sénégal se sont souvenus de nous autres implantées dans la diaspora. Et cela, c’est une grande révolution. C’est le respect de la parole d’un homme généreux» a soutenu Mme Sam, une compatriote établie en France depuis 1980.
Emue par ces témoignages authentiques et encourageants, Mme Nata Samb Mbacké a déclaré que «le plus bel exemple du succès de ce projet vient, une fois de plus, de (leur) être donné. Et quand on voit ces parcours et qu’on entende ces témoignages, on se rend compte de la noblesse de notre mission au service du public», a soutenu l’administrateur entouré des membres du conseil général des Yvelines. C’est ici, à Mantes La jolie, que tout a commencé avec le candidat Macky Sall. «C’est dans cette même salle que nous lui avions promis de l’accompagner au palais. Et revenir dans cette même salle pour lui témoigner notre bonheur est un signe très fort», a témoigné Mme Aïssata Dème, une militante de la première heure.
De leur côté, «celles qui ont bénéficié des fonds en avril dernier ont pour la plupart entamé les remboursements. Et si certaines sont à jour, quelques unes ont déjà fini de payer l’intégralité» a déclaré le consul général Amadou Diallo. Du coup, 5 femmes ont été financées pour perpétuer le caractère revolving des prêts. Et pour mieux les accompagner, le Faise qui est constante recherche de partenariat a signé un accord avec la BHS permettant aux bénéficiaires de disposer d’un compte bancaire. Et ainsi avoir plus de facilités pour faire les remboursements. Mais aussi, entrer dans les projets d’acquisitions immobilières au Sénégal.

S.Seck et B.Toure

2 Commentaires

  1. Faut arreter cette farce! Vous donnez de l’argent a des immigres alors qu’il y a des gens/pme/pmi au Senegal qui en ont plus besoin. Quand on choisit d’emigrer, on assume ses responsabilites! Le role de l’Etat devrait se limiter a faciliter les procedures administratives et se rassurer que les droits de ses ressortissants sont respectes dans les pays d’accueil.
    Ce qui est encore grave, c’est qui ces immigres payeront les taxes dans leurs pays d’accueil, pays au Senegal. Une autre forme d’aide aux pays developpes. C’est pathetique!

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