Les « Lions » se sont mis dans le rythme du match de samedi prochain. Vitesse, rapidité dans le jeu, vivacité, c’est à ça que s’est résumée l’intense séance d’entraînement d’hier. Malgré les absences de certains joueurs.
Ils n’étaient pas au complet. Pape Malickou Diakhaté, qui souffre de la cheville, est resté à l’hôtel, permissionnaire « pour des raisons contractuelles », Papiss Demba Cissé n’a pas fait le déplacement dans les locaux de Dakar Sacré-Cœur où les « Lions » ont effectué l’un de leurs derniers galops d’entraînement, hier. Le troisième à manquer à l’appel est Ndiaye Dème Ndiaye. Mais, l’attaquant d’Arles-Avignon, qui traîne « un problème musculaire », était là à se contenter d’un simple exercice de football et terminant la séance d’entraînement en spectateur de luxe d’un groupe en pleine séance de rodage avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations, prévu samedi prochain.
Alors que l’équipe quitte, aujourd’hui, Dakar pour Bata où sera logée leur poule, les « Lions » sont déjà plongés au cœur de l’événement. Et au vu de leur séance d’hier matin, tout indique qu’Amara Traoré et ses hommes ont décidé d’accélérer les choses pour être au top, samedi prochain, date de leur entrée en matière dans la compétition face à la Zambie. C’est ce que révèle, d’ailleurs, l’un des adjoints du patron de la « tanière », Mayacine Mar. « On est dans la semaine normale du match, donc ça reprend en direction de notre sortie de samedi.
C’est généralement des séances intenses, mais courtes, juste une heure », résume Mayacine Mar, trahi certainement par son chrono ou qui, sous le coup de la chaleur saharienne, a perdu toute notion du temps. En réalité, la séance a duré plus de deux tours d’horloge sous un soleil d’aplomb. Mais, le temps n’a nullement entamé la détermination de Mamadou Niang et compagnie, plus sérieux et plus concentrés dans le travail. Dans un rythme graduel, suivant le mouvement du soleil, le coach n’a pas fait de cadeau à ses hommes, au lendemain d’un match laborieux dont les cicatrices restent encore perceptibles.
Et même si Mayacine Mar se refuse à faire le lien entre la séance d’hier et le match de dimanche face au Kenya (1-0), le staff de l’équipe nationale s’est mis dans la logique d’éradiquer le mal décelé par l’entraîneur de l’équipe kenyane, c’est-à-dire le manque de vitesse dans le jeu des « Lions ». Le porte-parole du jour renseigne : « c’est un travail de vitesse, mais technique aussi à soubassement physique, parce que dans ce qu’on fait, il y a toujours l’aspect physique. C’est toujours dans l’esprit réactif, vivacité, même dans le jeu, vous avez remarqué des touches de balle, centres sur les côtés ; et tout ça c’est dans le rapport vitesse et rapidité ». Vitesse, rapidité, justement le point noir de cette équipe. Et il n’y avait pas que ça dans le programme intense d’hier. « Dans les premiers ateliers, nous avons travaillé dans des séquences de trois minutes et on a tourné. Ensuite on est arrivé sur la séquence jeu, c’est toujours le travail technique, jouer vite le ballon, réagir vite, mais également tactique, avoir des positions de replacement et de positionnement dans le terrain », synthétise M. Mar.
Galop d’entrainement : Les « Lions » passent à la vitesse supérieure
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