Au moins 30 personnes ont trouvé la mort dans le spectaculaire incendie qui a ravagé, dans la nuit de mardi à mercredi, une tour d’habitation de l’ouest de Londres. Selon la police, rien ne laisse à penser que l’incendie était délibéré.
L’incendie de la tour de logements sociaux Grenfell à Londres a fait au moins 30 morts, selon un dernier bilan toujours provisoire. D’après la police, ce chiffre devrait augmenter, des dizaines de personnes étant encore portées disparues. Près de 600 personnes habitaient dans le 120 appartements de cet immeuble.
« Nous savons qu’au moins 30 personnes sont mortes dans cet incendie », dont une à l’hôpital, a déclaré vendredi 16 juin le chef de la police métropolitaine, Stuart Cundy. Ce dernier a aussi annoncé que le sinistre, qui s’est déclenché dans la nuit de mardi à mercredi, était désormais totalement éteint et que rien ne laissait penser qu’il avait été délibérément provoqué.
Des critiques contre Theresa May
La Première ministre britannique Theresa May devait se rendre vendredi au chevet des victimes de la tour incendiée. Elle avait exprimé sa tristesse jeudi à la télévision et s’était engagée à ouvrir une enquête publique sur cet incendie, mais la Première ministre n’a pas rencontré les habitants de la tour, envoyant ses ministres à sa place. Elle s’est justifiée en disant qu’elle voulait d’abord visiter les lieux de la catastrophe pour être informée de la situation par les secours.
Avec AFP et Reuters