Jamais deux sans trois ? par Mamadou Sy Tounkara
Dakar, le 07 juillet 2014
Monsieur Mouhamed Dionne
Premier ministre du Sénégal
Dakar – SENEGAL
Objet : jamais deux sans trois ?
Monsieur le Premier ministre,
Deux Premiers ministres vous ont précédé sous l’ère Macky Sall. Ils ont été vite limogés avant de répondre aux espoirs de mieux-être des Sénégalais. Allez-vous confirmer ou démentir l’adage « jamais deux sans trois » ?
Deux signes semblent inquiétants et ne militent pas en votre faveur. D’abord, le « gouvernement de partage politicien » (APR, PS, AFP, LD, PIT) est toujours en vigueur. Ensuite, vous appelez les Sénégalais « au travail ». On n’appelle pas un peuple au travail : le bon dirigeant encourage ceux qui travaillent et met les autres au travail.
A notre humble avis, vos pires ennemis sont la politique politicienne, les slogans creux, une administration bureaucratique, la distance d’avec les Sénégalais chez qui il faut aller, sur le terrain, pour mobiliser leurs forces créatrices et motrices, sans démagogie.
Le pouvoir, c’est pour l’histoire qui retiendra de vous un Premier ministre efficace ou médiocre. Dans moins d’un an.
Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Mamadou Sy TOUNKARA, Animateur de « Senegaal ca kanam »
Moi ce qui me fatigue le plus et surement irrite beaucoup de nos compatriotes ce sont les SLOGANS CREUX. Toute la classe politique, le president inclus, est adepte de ces slogans soporifiques. Ce PM Dionne est mal barre et mal parti avec son slogan de travailller. Sait-il seulement parler? son ton est meprisant et suffisant. Que veut-il dire par la? Que personne ne travaille dans ce pays, ni les vendeuses de poissons et de legumes qui se reveillent a 5 heures du matin, ni les domestiques qui tapent des kilometres pour rejoindre leur boulot, sans mentionner les milliers de travailleurs (dockers, menuisiers, mecaniciens, chauffeurs, nettoyeurs, etc.) qui se bousculent dans les tatas et ndiaga ndiaye? Tounkara a raison; Ce PM doit feliciter ceux qui font un excellent boulot, encourager ceux qui travaillent mais pas vite et enfin encourager encore ceux qui trainent les pieds. Il faut de la pedagogie pour diriger un pays. On voit a travers les paroles de ce PM l’esprit bureaucratique etroit, manquant de souplesse, d’imagination et de creativite qui caracterisent le fonctionnaire senegalais typique, lequel a toujours l’esprit colonial des annees 1930. Les slogans creux et autres prononciations ne remplaceront jamais les actions bien reflechies, pensees, rigoureuses et professionnelles qui atteignent leur but. Cela vaut mieux que de dire n’importe quoi et mal a propos.
Le PM ne sadresse pas au peuple mais a ses ministres. du moment ou nous ( le peuple) disons que deuk bi dafa maky. maky dou deme. tounkara veut prendre peut etre la place de yaxam. mais tounk ya kham.
Pourquoi le Sénégalais cherche toujours à critiquer, moi je dis il faut donner les solutions, et les solutions ce sont:
1 – que les dirigeants politiques sachent qu’ils sont des citoyens et étaient sur le terrain pour être choisis par leurs parents, frères et sœurs pour les représenter à la réflexion de la construction et réformation de notre société, et qu’ils descendent de leur piédestal et ne pas se leurrer qu’ils doivent être adulés étant plus meilleurs que les autres.
Le fait d’être choisi confère l’acquisition de pouvoir, or le pouvoir ce n’est pas renié les autres pour ne plus être accessible d’une manière voulu. La politique politicienne a fait son homme.
Mais c’est le fait de les servir au mieux en allant vers eux s’enquérir de leurs problèmes pour les régler ce qui constitue une politique de noblesse.
Ainsi on est sur terrain, et ainsi le prophète Daouda était ROI
2 – De tout temps les secteurs de développement ont été définis et les ressources par la dette extérieure et intérieure ont toujours étaient présents mais l’utilisation n’a jamais été rationnelle et seul le politicien en a le plus tiré profit constituant la minorité.
Bien que beaucoup de théories et concepts ont été élaborés et seuls les termes sont mutants : politique de développement économique, social, culturel, structurel, démocratique etc, depuis notre indépendance à Aujourd’hui on est à l’émergence pour des milliards jamais égalés dans les comptes de notre pays le Sénégal (ère Wade, Macky),
Il est nécessaire et impératif qu’il ait une réelle volonté politique de développement en faveur des citoyens sénégalais en suscitant le sentiment nationaliste et réduire la surévaluation des projets des sociétés concessionnaires dans le partenariat PPP.
3 – le Sénégalais avant tout, sur tous les projets au Sénégal ;
la tête de file soit un acteur de développement sénégalais en intégrant en partenariat avec toutes sociétés étrangères dans le cadre des conventions et concessions.
Que nos Ministères prennent leurs responsabilités et nos Directeurs Généraux se décalent de leurs chaises de leurs vestes et cravates pour surtout être sur le terrain et mettre la main à la pâte.
Beaucoup de Sénégalais ne sont pas travailleurs parce que ceux qui doivent les incités au travail ne travaille pas, et ceux qui savent travailler ne sont pas privilégiés , l’excellence étant la lutte, le chant , la mystification religieuse et les jeux.
Baba Sylla a bien raison!
Il faut de la pédagogie pour diriger ce pays!
Les Sénégalais sont déjà au travail! Ce qu’il fauut c’est des moyens et des ouvertures que vous dirigents devez creer!
Les slogans creux ne nous impressionnent plus.
Au travail veut dire que depuis son accession à la magistrature suprême le 25 mars 2014,le Président et ses gouvernements n’ont rien fait.Au travail c’est le discours de la confirmation du laxisme et du complot politique que notre pays est victime.au travail c’est le discours de propagande du partisan politique au détriment du simple citoyen.Nous simples citoyens du fond du saloum et pauvres paysans des sols pauvres,nous n’avons pas besoin de discours mais d’assistance et d’outils dans le domaine de l’agriculture,de l’élevage.Dans le domaine des transports,notre chef lieu de département ne compte pas de routes en bon état encore moins de pistes de production.C’est la misère et le calvaire dans le fief du Président de l’Assemblée Nationale.*AU Secour!!!