La Crei Enquête sur Karim Wade et la Banque Black Pearl : Cinq ex-Directeurs généraux entendus à la Section de recherches

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Xalima news – Dans la traque des biens supposés mal acquis de l’ex-ministre d’Etat, Karim Wade, le président de la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Cheikh Tidiane Bèye, avait donné une délégation spéciale à la Section de recherches de la gendarmerie nationale pour de plus amples informations sur la Banque Black Pearl Finance (ancêtre de la BMCE Capital Sa). D’après les premiers éléments de l’enquête, Karim Wade est le propriétaire de la BMCE. Et pour se sucrer, il filait des marchés, comme certains de l’aéroport Blaise Diagne et la liquidation de Air Afrique, à la BMCE… et percevait par la suite des commissions. Pour en avoir le cœur net, la Commission d’instruction de la Crei a jugé utile de donner une délégation spéciale à la gendarmerie nationale pour l’audition de certaines personnalités qui ont eu à travailler avec Karim Wade. C’est ainsi que cinq ex-Directeurs généraux sous la tutelle de l’ancien ministre d’Etat ont été entendus pour obtenir des informations sur Black Pearl Fiance. Mais la CREI n’a pas eu l’effet escompté. Seydina Kane, ex-Directeur général de SENELEC, premier à être entendu le 4 septembre 2013, soutient que Black Pearl faisait partie des six cabinets choisis par le ministère de l’Energie pour procéder à l’audit de SENELEC en vue du redressement du secteur de l’Energie. Il a précisé que Black Pearl a perçu une rémunération de 300 millions de francs CFA sur le crédit relais de 34 milliards de francs CFA destiné à éponger les dettes de SENELEC vis-à-vis de ses fournisseurs. L’ex-Directeur général du Port, sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics, Bara Sady, a été aussi entendu par les hommes en bleus le 6 septembre. Il a déclaré avoir travaillé avec l’ancêtre de Black Pearl qui est la BMCE Capital Sa, dans le cadre de l’emprunt obligataire du Port de Dakar. Il a fait comprendre aux enquêteurs qu’à l’époque (2003), Black Pearl était la seule Banque d’affaires au Sénégal et que leur collaboration a pris fin après un malentendu sur les paramètres variables à prendre en compte sur le règlement financier.

Source: L’Observateur

1 COMMENTAIRE

  1. Franchement le problème n’est pas que les fouilles trouvent que Karim n’est pas actionnaire de la BMCE, dans ce cas d’ailleurs, il restera ce qu’ils inventeront pour les titres des 100. Mais le problème ce sont les contradictions de l’Arc en Ciel. Et comment ? Officiellement l’état (par la CREI) accuse Karim d’être actionnaire de la BMCE. L’enquête est en cours. Et le président revient d’un voyage au Maroc et se met à fanfaronner pour avoir obtenu des accords de financement. Et parmi les bailleurs, la dite BMCE. C’est quoi, ça ? Karim en prison, le président fanfaronne pour avoir obtenu des financements de…Karim. Tant que l’enquête n’est pas bouclée, le président ne devait accepter aucun accord, non seulement de la BMCE, mais même du Maroc. Parce que si Karim était actionnaire de la BMCE, le Maroc aurait pu être complice. Et l’état du Sénégal dans sa nouvelle politique de rupture ne devait pas signer des accords avec les éventuels complices de ses voleurs. Moi, je vous jure qu’ils ne sont pas idiots. Ce sont les fanatisés qui avalent à longueur de journée, et à travers leurs presses, les âneries qu’ils débitent sans réfléchir, qui sont butés. A ses fanatisés, le conditionnement a été simple. Inoculation de haine par la répétition médiatique et la base de départ est mise en place. Une fois que la haine de Karim est installé dans les cœurs, le reste roule sans graissage. On titrera qu’on a surpris Karim buvant un liquide rouge d’une bouteille, notre fanatisé s’écriera: »Oh ! L’ivrogne ». On titrera qu’on a vu Karim avec une poule entre les jambes, notre fanatisé s’écriera: « Oh ! Le baiseur de poules ». Le fanatisé ne se pose pas de questions. Sa vie se déroule à la recherche de l’étanchement de sa haine. Il lui faut entendre, au moins chaque semaine, du mal de Karim. Ainsi, il est heureux. Qu’à cela ne tienne, on lui assure le service. Ainsi chaque semaine un titre: « Un témoin enfonce Karim ». Et le fanatisé ne se pose jamais de question. Ne serait ce que: « Mais enfin quelle est la profondeur de ses eaux où on l’enfonce un peu plus chaque semaine sans qu’il touche le fond ?  » Non, ils ne sont pas idiots, ce sont les consommateurs de leurs œuvres qui le sont. Eux, ils sont dans la phase « vidange de haine ». Une technique des patrons japonais que j’ai expliqué dans un autre texte. Les fanatisés ont été trop remplis de haine. C’était nécessaire pour arriver à bout de Wade. Et si on les laisse en l’état (les fanatisés) ils peuvent être dangereux pour leurs fabricants. Alors, ils faut vider, en dégrossissant les mensonges par petites doses. Et pas par le genre « Nahée Mbaaye », brusque. Non, tout doucement.

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