La Solidarité Confrérique A L’épreuve Des Turpitudes Politiciennes!

Une semaine avant sa provocation délibérée, j’ai eu à dire dans une déclaration, que le sieur Idrissa Seck était dans une stratégie de subversion.
Je soulignais ceci: « avec son penchant à déclamer les saintes écritures, d’un style païen par l’éruption de mots aiguisés pour blesser les âmes, déchirer les cœurs et obscurcir les esprits, le sieur Seck était dans une logique obscure de renversement des valeurs au Sénégal ».
Les propos de forte tonalité partisane, les contre vérités martelées et la manière avec laquelle le concerné a délivré ses « certitudes » ne laissent pas de doute sur la motivation politicienne, marquée du sceau d’une préoccupation cynique.
Si l’objectif du ci-devant candidat à la Magistrature suprême de notre pays était de blesser les âmes, il a bien réussi en ce mois béni du Ramadan, et au-delà de nos frontières.
Les cœurs des musulmans ont tristement saigné.
Mais le plus important est préservé, le rusé lièvre n’a pas réussi à brouiller les esprits dans nos communautés confrériques, même si son message à l’attention des ennemis de la cause palestinienne est bien perçu.
Dans les secrets des hôtels luxueux de Paris, celui qui s’est vu IS (être=to be), dans un mélange de l’ésotérique hébraïque, biblique, coranique, Idriss Seck récoltera surement les dividendes d’une trahison, sans bruler la maison.
Le plus futé de la classe politique sénégalaise, désormais théoricien de la tortuosité religieuse pense que le profit justifie le crédit, recevant ainsi une leçon de vie, flagellé par les pénombres éblouissantes des vénérés Prophètes.
Dans son besoin de sortir de l’impasse, après avoir pris la mesure de la réaction des sénégalais, le petit homme de Thiès a vite compris qu’au Sénégal le pouvoir ne s’acquiert pas via lobbies ou appuis idéologiques extérieures.
Adepte récent du mouridisme, Tarikha des lumières et sans poussière, notre contradicteur illuminé des imams et du Président a tenté de se refugier dans les solidarités émotives pour échapper à la désapprobation globale des musulmans du Sénégal.
Mal lui en pris, car le très érudit, sage et bien assagi du souffle des Saints, Serigne Mountakha MBacke, Khalife General rappelle que l’on ne peut pas être disciple dans la Confrérie Mouride sans être d’abord un bon musulman.
Etre un bon musulman suppose d’abord le respect de la Vie, des Itinéraires et intimités des Messagers de Dieu, la connaissance et le suivi des préceptes édictés, immuables.
Le très franc, véridique Khalife de la Confrérie Tidiane, Serigne MBaye Sy avait auparavant fustigé les écarts de l’avocat d’une révision de la direction des prières.
C’est appréciable qu’au Sénégal, les leaders religieux n’ont pas baissé la garde face aux turpitudes de certains acteurs politiques, capables de sacrifier la paix et la concorde dans notre pays pour leurs ambitions personnelles.
Dans ma causerie avec mon compatriote de la diaspora, Lamine NDiaye militant loyal de l’AFP, parti ancré dans Benno; soulignait cette nouvelle réalité: « Ce n’est plus le Sénégal des cacahuètes, mais du pétrole »!
Plus que jamais, les citoyens sénégalais doivent faire preuve de vigilance en regardant les faits et gestes des hommes publics.
Dans l’espace public, aucun discours n’est innocent car il délivre une action, une alliance, une liaison.
Notre pays devra rester libre et juste dans le concert des Nations, comme l’a si bien indiqué le Président Sall à la suite de ses prédécesseurs.
Ni Israël ni Iran, nous voulons d’un ciel serein sous l’aile de la modération et la raison.
Makkane/Ecrivain-Poète