« Un dictateur n’a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi. » <Francois Mitterand>
La jeunesse sénégalaise doit s’inspirer des réflexions de nos sages. Les jeunes doivent pouvoir se parler, s’écouter, discuter avec art et honneur, et dialoguer comme on savait le faire autrefois. Aujourd’hui, nos universités sont devenues des champs de guerre entre parti politique. Les étudiants ne respectent plus leurs professeurs, des qu’il y’a grève ils s’empressent de tout détruire ou brûler sur leur passage.Il vous revient certes de relever ces défis pour vous-mêmes et pour les générations futures. Je suis toujours d’avis que l’homme est l’artisan ultime de son destin et que le destin d’un peuple est en définitif le reflet de la volonté ou de l’absence de volonté. Mais aussi le reflet de la détermination ou du manque de détermination de ses filles et de ses fils.
Informez-vous et formez-vous. Prenez votre formation en main. Essayez toujours de combler ou de compléter ce que l’école ne peut nous apprendre. Aujourd’hui, l’outil internet rend cela davantage possible. Ne réduisez pas son utilisation juste à l’échange de message ou conversation électronique. Mais, utilisez l’internet pour ce qu’il est, la plus grande bibliothèque du monde.
Pour résoudre le chômage des jeunes, l’Etat du Sénégal doit s’inspirer de l’exemple Sud africain. Une initiative appelée « Education with Enterprise Trust » offre deux programmes : « Youth Enterprise Society » (YES) dans les écoles secondaires et « Business Now » pour les jeunes hors du milieu scolaire. Ces exemples illustrent les programmes de développement de l’entreprise pour les jeunes déscolarisés. Il faut canaliser les jeunes très tôt les orienter dans leur domaine de compétence.
Par ailleurs, du fait que la majorité de la population Sénégalaise travaille dans l’agriculture ou l’économie rurale et dans le secteur informel, ce sont donc dans ces domaines clefs que devrait se focaliser l’attention du gouvernement Sénégalais. Il semble que la non-réduction du chômage et de la pauvreté au Sénégal est aussi due à la faiblesse de l’absorption de la main d’œuvre par le secteur de l’agriculture, et surtout par la mauvaise répartition des opportunités occasionnées par la croissance économique. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le nombre d’aspirant à l’immigration clandestine en Europe soit en constante augmentation.
J’exhorte alors la jeunesse sénégalaise à redoubler d’effort, à ne pas se décourager et surtout à se former pour pouvoir hisser des arguments de défense, car ce n’est pas les armes qu’il faut prendre mais l’intellect, la connaissance et le bon sens.
Le Sénégal va très mal, la population souffre. Le vent démocratique qui a soufflé dans le pays de la Teranga en 2000 s’est dissipé à queue de poisson sous la véhémence d’Abdoulaye Wade. En effet, les échecs sont aujourd’hui largement consommés dans la quasi-totalité des secteurs. Ceci a poussé et pousse encore à s’interroger sur les causes qui ont entraîné cette considérable régression socioéconomique. C’est ainsi qu’on est arrivé à se focaliser non pas sur les techniques de préparation des plans de développement et leurs défaillances mais plutot sur la nature des systèmes socioéconomiques en place et la logique de leur fonctionnement. Ces points qui sont sources de corruption, d’inégalités, etc. et présentement appréhendés comme facteurs principaux de blocage voire de paralysie des économies nationales.
La gouvernance signifiait déjà au 13eme siècle « l’art et la manière de gérer ». Ce concept a récemment été revisité par certaines institutions comme la Banque Mondiale ou les Nations Unies, lesquels tout en y associant le terme « bonne » lui ont donné un contenu plus étendu qui intègre, entre autres, la transparence, l’obligation de reddition, la responsabilité, la primauté du droit et la liberté d’expression. Triste de constater que ces dernières années le Président Abdoulaye Wade nous a apporté une nouvelle définition de la bonne gouvernance : voler le pays, s’enrichir sans limite et ignorer la souffrance du peuple, voici donc la vision du gouvernement.
Le baromètre de la dignité de l’individu au Sénégal devient son volume d’argent qu’importe qu’il soit brigand ou voleur. La valeur a pris le dessus sur l’être. La chosification bat à plate couture la considération : L’honnêteté, comme le dit Ousmane Sembene, « devient un délit ». Cette situation marque une altération de la conscience morale, une désagrégation des valeurs de l’être humain, chers citoyens ressaisissons nous.
La faim, la mauvaise gouvernance, la confiscation du pouvoir, le non respect des droits de l’Homme, la corruption et l’institutionnalisation d’un favoritisme récurrent, le népotisme au sommet du pouvoir et la dictature institutionnalisée s’enracinent au Sénégal de jour en jour sous un bouclier protecteur du chef de l’état.
Jeunesse de mon pays, munissez-vous de votre carte d’identité et carte d’électeur pour dire non à cette souffrance et dire oui à un changement, pour ceux qui n’ont pas de carte d’identité et de carte d’électeur il est temps de s’en occuper pour pouvoir sanctionner ce gouvernement, nous devons tous voter contre ce pouvoir qui n’a aucun respect envers le peuple sénégalais.
Vive le Sénégal
Amadou Francois Gaye
Président Jeunesse Consciente Républicaine
Secrétaire Chargé des Cadres APR USA
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Le dossier Sénégal est entré de plein pied dans l’agenda diplomatique internationale. En marge des travaux de la FAO des représentants des grandes puissances (USA, France, Italie, Brésil, Arabie Saudite, Afrique du Sud) se sont rencontrés à Rome pour se concerter sur la meilleure stratégie pour éviter une implosion politique qui aurait des effets dévastateurs sur les équilibres géopolitiques de la sous-région. Il semble que pour l’heure les grandes puissances tout en prenant acte de la fin du cycle de Wade et en considérant les risques d’une involution démocratque, ont convenu d’assumer une position soft c’est à dire « pas d’ingérence tant que le président Wade maintient une attitude responsable en ménageant son peuple et en garantissant une normale dialectique politique sans violences. Le peuples sénégalais ont ils convenu, est dans une posture de maturité démocratique et sont déterminés à promouvoir un changement de régime comme ce fut le cas en 2000. Sur la question du 3ème mandat, ils espèrent que Wade renonce à cette eventualité et à toute volonté de dévolution monarchique du pouvoir. Il faut disent-ils aider Abdoulaye Wade à sortir de la grande porte avec honneur mais aussi il faut éviter que ses collaborateurs puissent contracter des actes engageant les finances publiques. La note politique la plus curieuse c’est que tous les présents ont convergé sur le fait qu’une candidature du DG de la FAO serait une chance pour le Sénégal. Et le pays qui a démontré le plus d’enthousiasme pour la candidature de celui qu’ils appellent ElHadj Mame Jacques Diouf c’est bien l’Arabie Saoudite. Et ce n’est pas un un mystère que dans les circuits diplomatiques, dans instances internationales et meme au niveau des Sénégalais de la Diaspora les manifestations de sympathie et d’encouragement pour une implication de Jacques Diouf dans la prochiane présidentielle 2012. Sur ce point, en attendant qu’il déclare officiellement sa candidature il y a meme des réseaux qui naissent, des structures qui se créent en faveur de cette candidature.