Le navire Oleg Naidenov libéré après paiement d’une amende de 400 millions de francs (ministre)

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Le navire russe Oleg Naidenov, arraisonné à Dakar depuis le 4 janvier, a été libéré, suite au paiement d’une amende de 400 millions de francs, a annoncé, mercredi à Dakar, le ministre sénégalais de la Pêche Haïdar El Aly.

Les Russes ont également payé 200 millions de francs pour la libération d’un autre bateau qui était arraisonné par la Marine sénégalaise, a dit M. El Aly au cours d’un point de presse relayée par les médias locaux.

 »Ils ont demandé que le montant de l’amende soit baissé en passant d’un milliard à 600 millions de francs », a expliqué Haïdar El Aly qui a précisé que l’amende a été versée au Trésor publique.

Le ministre de la Pêche a en outre préconisé l’amélioration du code la pêche et l’augmentation du montant de l’amende infligée aux navires pirates ainsi que l’aggravation des sanctions en allant même jusqu’à la confiscation des navires pirates.

L’arraisonnement du navire de pêche Oleg Naïdenov ne peut nullement entacher la qualité des relations avec la Russie, avait affirmé récemment, le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, soulignant que des négociations sont en cours pour le paiement d’une amende par le propriétaire du navire.

’’Cette opération (l’arraisonnement) ne peut nullement entacher la qualité des relations avec la Russie. Ce sont des situations qui arrivent tous les jours à travers le monde. Des bateaux pirates sont arrêtés tous les jours à travers sans que cela n’entache la qualité des relations entre les Etats’’, avait-t-il dit.

‘’Nous avons une réglementation qu’il nous faut appliquer et nous l’appliquerons quand des bateaux sont arraisonnés. Les négociations ont été entamées avec le propriétaire du bateau et l’ambassadeur de la Russie m’a assuré la disponibilité du propriétaire du bateau à négocier l’amende qui a été fixée par la partie sénégalaise’’, avait indiqué le ministre des Affaires étrangères.

Le bateau de pêche Oleg Naydenov a été arraisonné le 4 janvier 2014 à 46 milles nautiques (85 km) du littoral de la Guinée-Bissau par les militaires sénégalais qui l’ont escorté jusqu’au port de Dakar. Les passeports des membres d’équipage — 62 Russes et 20 Bissau-Guinéens — ont été confisqués.

L’Agence fédérale russe pour la pêche (Rosrybolovstvo) avait annoncé qu’elle préparait plusieurs plaintes en justice contre les autorités sénégalaises, après l’arraisonnement du navire, selon l’agence russe d’information internationale RIA Novosti (officiel) qui cite le quotidien Rossiïskaïa Gazeta.

Le 16 janvier dernier, le chef de l’Etat Macky Sall, en visite à Cayar, a exprimé sa volonté de protéger le secteur de la pêche contre les bateaux pirates.

1 COMMENTAIRE

  1. C’est bien beau d’avoir résisté aux différentes pressions qui ont été exercées sur le Sénégal pour libérer ces pilleurs et leurs matériels de travail, mais le problème qui a permis ce pillage demeurera tant que des nationaux n’investiront pas à hauteur de 100% dans l’industrie de pêche moderne. J’aimerais bien savoir combien de ces bateaux estampillés  » Pavillon National » appartient effectivement à des Sénégalais. Quand des étranger viennent s’installer au Sénégal, avec la complicité de petits malins dont la participation à la propriété n’est que symbolique pour tromper l’Administration, on ne
    Peut appeler cela « pavillon National », c’est tromper le peuple. Dans tous les pays développé, beaucoup d’équipages de bateaux de pêche qui approvisionnent le marché du poisson sont inférieur à 10 matelots, dès fois même ce sont deux à trois pêcheurs qui font le boulot tout seuls. Les Banques « Sénégalaises » devraient jouer le véritable rôle d’une banque dans un pays normal, à savoir garder l’argent des épargnants et d’autres clients, mais aussi prêter de l’argent pour la consommation et pour l’investissement sous toutes les formes. Il devrait être possible de former nos pêcheurs à la pêche industrielle, ailleurs qu’à l’école des pêche de la SCOA, par exemple à M’bour, Saint-Louis et Kayar, pour qu’à termes ils puissent bénéficier de prêts de 500.000.000 à deux milliards par groupe de quinze pour chaque équipage. On ne pourra jamais avoir une industrie de pêche moderne sans que les bateaux qui exploitent nos ressources halieutiques soient la propriété de nationaux, au moins à hauteur d’un seuil acceptable à définir. Il ne viendrait jamais à l’esprit des pêcheurs Français, par exemple de laisser des Sénégalais, des Guinéens ou autres Africains aller leur disputer leurs richesses halieutiques, cela entrainerait une guerre à mort. Tout le monde admet que la globalisation puisse être un facteur de développement pour l’ensemble des Etats signataires des conventions de l’OMC mais quand les moyens permettant l’exploitation des richesses maritimes sont inégaux, ce sont les pays pauvres comme le nôtre qui y perdront jusqu’à la fin du monde. C’est ainsi par conséquent tous les peuples défendent leurs intérêts jusqu’à tuer si nécessaires! Nous peuples nègres, serions prêts à tuer pour défendre nos intérêts comme d’autres peuples ? Débattre sereinement sur ces questions serait déjà un début de prise de conscience de notre peuple. Je colle ci-dessus, la décision d’un Etat Africains qui vient de décider d’avoir ses propres bateaux de pêche et de surveillance dès la fin de 2014!

    La République de MOZAMBIQUE vient de passer commande aux chantiers navales de CHERBOURG 30 bateaux dont 24 chalutiers, 3 patrouilleurs de 42 mètres et 3 autres de 32 mètres : tel est le contrat annoncé le 05/09 /2013 DANS LA Ville de CHERBOURG par la Société des Constructeurs Mécaniques de Normandie.
    Ce contrat signé avec le MOZAMBIQUE, pays moins riche que le Sénégal, mais qui, grâce à des richesses en charbon récemment découvertes qui représenteront, d’ici à 2015 10/100 des richesses mondiales ne tardera pas à dépasser, et de loin le pays des « Y’a qu’aïstes » et des « faut qu’onistes » comme je les appelle, qui passent leur temps à caqueter pour des masturbations intellectuelles sans fin et sans limite pendant que de petits pays nous passent sous le nez, et le plus proche n’est autre que cette banane dans notre bouche qu’est la GAMBIE avec à sa tête quelqu’un qui a une vision et un programme, quoi qu’on puisse lui reprocher par ailleurs sur d’autres critères d’ordre humanitaires !
    Dans l’euphorie de ce gros marché octroyé à la France, monsieur Iskandar Safa, actionnaire principal du chantier depuis 1992, en présence de monsieur Arnaud Montebourg déclarait : « Cela prouve que la France et l’Industrie française sont toujours compétitives.
    Ce contrat n’est qu’une partie d’un ensemble qui sera beaucoup plus important dans le domaine du tourisme, de l’énergie ou des transports avec ce pays.
    Il faut reconnaitre que le MOZAMBIQUE qui a obtenu, de très haute lutte son indépendance après plus de 20 ans de guerre de libération ayant occasionné le sacrifice de plus d’un millions de morts et de handicapés à vie, ne peut être comparé à notre pays dont la monnaie demeure sous garantie et sous surveillance de nos « cousins » Français qui défendent leur pré-carré en Afrique ex occidentale Française !
    Comment pourrait-on leur reprocher quelque chose dans la défense de leurs intérêts ?
    Lors de son passage à l’émission « heure de vérité » en 1986, en réponse à une question d’un journaliste sur le maintien de ce que les tiers- modistes, les militants anti colonialistes et toute la gauche Africaine qui s’activaient pour une rupture du cordon ombilical qui liait et lie encore la France à ses ex-colonies, monsieur Edouard Balladur, ancien Premier Ministre de cohabitation sous François Mitterrand répondait ceci : « Ces peuples d’Afrique, c’est nous qui leur avons apporté la civilisation, par conséquent nous leur devons cette aide, mais ceux qui ne voudraient pas en bénéficier sont libres de quitter la zone dès demain et la France accéderait favorablement à leur demande ».
    Position ne pouvait être plus claire, et si nous voulons avoir un Etat fort, capable d’avoir sa propre vision et investir en fonction de ses propres intérêts, donc ceux de ses populations, comme le fait le MOZAMBIQUZE, il va falloir que nous choisissions dès à présent de nous libérer, en acceptant toutes conséquences, bonnes ou mauvaises, en toute dignité !

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