« Le Sénégal : l’inévitable contamination d’Aqmi » affirme lesechos.fr qui accuse des Imams maures et arabes

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Cet article es publié dan le site de l’hebdomadaire économique français, les echos (lesechos.fr)

LE CERCLE. Pendant que la Mauritanie, le Mali et le Niger subissaient les attaques d’Aqmi, le Sénégal paraissait épargné par la mouvance terroriste.
Non pas que le gouvernement sénégalais eut pris des dispositions en ce sens, mais plutôt par la seule volonté d’Aqmide rester discret sur ses agissements dans le pays. Depuis 2008, pas moins d’une dizaine d’incidents terroristes ont eu pour théâtre le Mali et la Mauritanie à proximité de leur frontière avec le Sénégal, notamment à Aleg où 4 Français furent tués, à Bassikou, Abdel Begrou, Nema, à Nioro où le français Gilberto Léal fut enlevé, et dans le sanctuaire de la forêt de Wagadou. Les données viennent de changer. Le président Macky Fall vient de signer un accord de coopération et de mutualisation des moyens antiterroristes avec son homologue mauritanien, le président Ould Abd el Aziz.

Avait-il le choix ? La diplomatie française se faisait insistante sur le sujet, la lutte impitoyable engagée par son voisin du nord pour éradiquer les bases arrière terroristes a fait franchir le Niger à de nombreux groupuscules, une cellule gambienne reliée aux réseaux terroristes s’efforce d’implanter un centre islamique à Dakar, en juin 2012 Aqmia pour la première fois proféré des menaces à l’encontre du pays, et en juillet de la même année, 10 personnes suspectées d’appartenir au groupe terroriste étaient arrêtées sur son sol.

Mais la raison principale reste évidemment le déclenchement de la guerre au Mali, qui a pour effet premier de provoquer l’éclatement des groupes Mujao, Ançar Edine et Aqmi et l’exode de petits éléments vers les pays circum jacents. Les douaniers installés au poste frontière de Kidira, sur l’axe Kayes-Bakel, n’ont pas tous des vocations de héros, et peuvent exciper de ce que les points de franchissement de la frontière sont nombreux que ce soit entre Kidira et le Niger ou au sud.

Il ne fait guère de doute que le ver est pourtant dans le fruit depuis quelques années. Les communautés maures et arabes, très présentes sur Dakar, jouissent depuis toujours de beaucoup de libertés, malgré le chaud et froid permanent des relations entre le Sénégal et la Mauritanie. D’abord celle de vivre rassemblées dans des quartiers où elles ne sont pas inquiétées, celle du culte et de la prolifération des Imams, dont quelques-uns pas très catholiques se sont auto proclamés, celle d’avoir un quasi-monopole sur la bijouterie en argent, celle de la double nationalité sénégalaise et malienne ou mauritanienne, celle enfin, plus raffinée, de savoir qu’il en sera ainsi aussi longtemps qu’elles ne se mêleront pas de politique et ne contesteront pas certaines places de marché aux Ouolofs et aux Sérères.

Mais la minorité ultra, travaillée par les rebelles ayant fui le Mali et la Mauritanie, pourrait bien se réveiller brutalement. En organisant des enlèvements sur le territoire, d’abord. Cette pratique avait jusqu’ici épargné le pays, mais les nombreux projets auxquels Français et Américains participent sont très peu protégés, le pays étant considéré comme sûr, le vol mis à part. La constitution d’un cheptel d’otages est en effet une garantie non négligeable de survie pour les groupes terroristes.

L’élaboration des plans de protection prendra du temps. Il serait judicieux de prendre immédiatement des mesures permettant de savoir en permanence où sont les expatriés et de réagir au plus vite en cas d’incident. Pour cela, il n’y a guère que la géolocalisation. Un bon responsable de la sûreté ne sera pas superflu non plus.
lesechos.fr s

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Ayudo

5 Commentaires

  1. et encore un article qui n’a aucun sens, je me demande si l’auteur connait meme le senegal dont il parle, di terroristes arretes mon dieu va te renseigner, les maures sont au senegal depuis des decennies ils ont meme un quartiers tres connu des senegalais et ils ne se sont jamais intresses de la politiques et ils ne sont pas imams dans les mosquees sauf ceux qui se reclament d’etre cherifs et crois moi ils seront les derniers a parler ou faire du djihad, donc si t’es journalistes de grace fais des enquetes approfondies au lieu de nous balancer ces…… bouma takha wakh
    au webmaster de xalima: nguir yalla ame lene foulla touti si sene bopp, imaginez vous qu’un journaliste francais publierait une telle farce sur son site web venant d’un africain non et non.
    lisez les contenus et ne vous laissez pas emporter par les titres grandioses.
    et pour finir vous savez vous les gens du xalima mieux que moi que ces informations sont erronnees a moins que vous ne soyez pas des senegalais vivants au senegal.

  2. Merci les amis de m’avoir devancé avec des idées claires car ça c’est tout sauf un article. C’est un ramassi de préjugés et de contre vérité. Les Maures sont des Sénégalais comme les Sérère, les Diola ou autres. Ils ont tous les droits dont puisse jouir un Sénégalais. Comment pourrait il en être autrement. Vouloir faire la confusion entre maure et mauritanien est dangereux pour notre démocratie et notre besoin du vivre ensemble. Quand aux Mauritaniens qui vivent au Sénégal, a ma connaissance ils sont bons citoyens dans le sens où ils aiment le Sénégal et respectent ses lois. Peut être existe t’il des cellules terroristes au Sénégal, auquel cas il faut les combattre sans relâche mais prétendre que ces terroristes sont maures n’est pas vérifié. Chers amis de xalima, vous avez toujours été responsables. Restez le ! Ce n’est pas parce qu’un article parle du Sénégal qu’il faut nécessairement le publier. Wa salam

  3. sincèrement les gars vous êtes forts et très forts! vous avez mon respect car moi je n’ai pas terminé l’article et vous vous avez réussi à lire juska la fin. Dés ke j’ai vu Président Macky FALL j’ai zappé en comprenant que l’artcile n’était pas scientifique et manquait d erigueur. Car on ne peut pas se tromper sur le nom du Président d’un pays et vouloir parler de la sécurité intérieure de ce pays et être crédible. c’est pas possible.

  4. Le Sénégal n’est pas plus accessible aux idées que véhiculent les slavistes que la France ou l’Espagne, ne versons pas dans la paranoïa !
    D’ailleurs, quand bien même il y aurait quelques-uns de nos compatriotes qui seraient sensibles à la doctrine « Salafiste », cela ne nous ferait ni chaud ni froid, nous la combattrions avec les moyens appropriés et juridiquement admis comme cela est fait partout dans le monde libre.
    Cela dit, je ne crois pas un seul instant qu’un Sénégalais qui a une culture sénégalaise pourrait être sensible aux idées véhiculées par les salafistes, c’est à dix mille lieux de notre mentalité ».
    N’ayez aucune crainte, celui qui a rédigé cet article a dû lire quelques journaux qui ont parlé de l’islam au Sénégal dès le début du conflit.

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