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Les autorités Sénégalaises à l’épreuve de l’exercice de la démocratie dans le « procès » intenté à M. Karim Wade

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Les autorités Sénégalaises à l’épreuve de la démocratie avec l’arrivée des délégations venues assister au « procès » de M. Karim Wade le 31 juillet 2014. Cette mobilisation comporte entre toutes autres personnes, de la diaspora Sénégalaise dont, pour ASS-Kaw (Action de Solidarité et de Soutien à M. Karim WADE), Madame Hélène N’Della CHOPIN la Présidente du mouvement, les Responsables régionaux de ce même mouvement et les autres organisations de soutien à cette même cause.
Oui, le « procès » du siècle diront certains, mais il apparait que la montagne accouchera d’une souris par son organisation, les « preuves » d’une accusation constituée d’une compilation de dénonciations anonymes, de rumeurs, d’affirmations, de sentiments personnels d’hommes et de femmes ou de pamphlets d’auteurs qui ont rejoint le monde politique gouvernant. Lorsqu’une politique se réduit à la « communication », à une forme d’inquisition avec la création d’un pôle de concentration de la haine en la désignation d’un pool constitué essentiellement des opposants à soi, il est d’évidence qu’à un moment donné, la population puisse s’interroger sur le bien-fondé des accusations formulées.
I y a bientôt deux ans que M. Macky SALL prenait démocratiquement le pouvoir à l’issue d’une élection présidentielle transparente voulue depuis l’an 2000 par le Président WADE qui en a instauré le principe d’organisation, de clarté et de transparence . Ainsi, en mars 2012, M. Macky et sa coalition a pris le pouvoir dans une situation que chaque Sénégalais croyait républicaine avec la reconnaissance de sa victoire par son challenger, son formateur, le Président Abdoulaye WADE qui le remerciait et lui souhaitait bonne chance. Mais quand un homme n’est pas à la hauteur d’une situation, telle que la présidence de la république, il s’embourbe dans des errements qui n’ont rien à voir avec l’idée que l’on se fait d’une fonction hautement symbolique que la présidence de la république d’un pays.
Ainsi, en dehors des promesses de campagnes, MACKY SALL qui promettait aux Sénégalais une nouvelle gouvernance, un nouvel élan de développement dans la continuité des réalisations économiques du Président WADE, ne trouva rien d’autre qu’à entretenir un climat de haine, de calomnies et d’instauration d’une dictature contre ses opposants. Sur les conseils de gamins affabulateurs ou Dames de compagnie du palais dont il s’entoure, il oublie la demande sociale et la continuité de l’Etat qu’il a promis. Pendant que des hommes et des femmes souffrent, M. le Président de la république Macky SALL se sent préoccupé par la réactivation d’une Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) qui ne vise que ses opposants ; ses partenaires politiques étant complètement exclus. Aux injonctions des organismes internationaux (CDEAO) auxquels le Sénégal est adhérant pour faire appliquer le droit, Macky SALL oppose une attitude de mépris tout en tripatouillant les textes de droit national et international.
De cette CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite), arme d’une autre époque, il y met des subalternes de justice ou des gardes-chiourmes acquis à sa cause de vengeance ; lesquels, sans conscience politique ou d’intelligence s’activèrent à prendre des affirmations, des rumeurs, des délations pour des éléments d’accusation et de preuves contre ses opposants potentiels. Dès lors, le Sénégal ne vit que de la passion d’un homme et de ses accompagnateurs dans la haine qu’il nourrit à l’égard de ceux qu’il croit être ses ennemis. Au fil du temps, les bonnes consciences ont pu dévoiler la supercherie dont les maîtres d’œuvre sont des lobbies qui ne défendent que leurs intérêts qui ne sont pas ceux du peuple Sénégalais.
Aux rassemblements de citoyens ordinaires opposés aux concepts et caractéristiques de la CREI, une Cour sans appel ou recours après un arrêt sur un « jugement », la notion du renversement de la charge de la preuve et la désignation arbitraire des pôles de concentration de leur haine, Macky SALL oppose une restriction des libertés individuelles et publiques. C’est ainsi qu’aux partisans de M. Karim WADE qui symbolise la pratique du non droit au Sénégal et aux opposants à son régime, il est interdit toute action de manifester son mécontentement dans un Etat jusque-là réputé démocratique.
Alors, au simulacre d’un « procès » de M. Karim WADE le 31 juillet 2014, nous en appelons aux autorités religieuses de toute confession, de toutes confréries, aux organisations internationales des droits de l’homme et à la Communauté internationale de rendre Macky et son gouvernement responsables de la sécurité de milliers d’hommes et de femmes qui ne font qu’exercer leur droit de manifester garanti par la Constitution du Sénégal. Nous rendons responsables Macky et son gouvernement responsables des agressions, des violences, de l’insécurité et des contraintes à l’encontre des partisans de M. Karim WADE et de l’opposition.
Nous invitons nos partisans, les hommes et femmes épris de justice et de l’importance de la démocratie dans notre pays à nous envoyer en temps réel les images de violence, d’agression physique, de tortures et d’entraves à la liberté d’expression ou de mouvement des citoyens afin que nous puissions publier ces faits de manquement à la démocratie.
Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit sans les entraves aux libertés individuelles et publiques de manifestation, d’expression et de mouvements des citoyens.

Mané Moussa chargé de Communication d’ASS-Kaw

1 COMMENTAIRE

  1. Quel était le but de la traque des biens mal acquis ?
    A l’origine était que l’argent du pays est volé, et qu’alors on va le récupérer.
    Et qu’est ce qui est récupéré jusqu’à ce jour ?
    Rien. Même si la presse a récemment fabriqué une prochaine poursuite de Mimi pour la gestion des biens mal acquis récupérés, il n’en demeure pas moins qu’aucun bien n’a été récupéré en ce Juillet 2014.
    Les 24 milliards de DPW comme les 5 de Bourgi de Suneor étaient des sommes que le pouvoir de Macky a reçu parce qu’il y a continuité de l’état, des sommes qui étaient en cours, et ils ont changé le nom grâce à leurs médias pour en faire des biens récupérés. Il était plus facile de salir les noms des Bourgi (on leur reproche d’avoir aider de leur fortune à la réussite de Wade), alors que le pouvoir de Macky et sa presse aurait pu faire la même chose pour les 73 milliards de la taxation des appels. Initiés par Wade, ces 73 milliards ont été reçus par Macky. Mais il est inimaginable que le pouvoir Arc en Ciel mène une campagne médiatique qui pourrait subséquemment salir le nom d’une entreprise française. Salir un libano sénégalais, oui; salir une entreprise dubaïote, soudanaise, hindoue, chinoise, arabe, c’est possible, mais occidentale, du tout. Bref il y eut tout un show sur le mensonge de sommes récupérés d’enrichissement illicite. Un show dont Mimi Touré devrait avoir honte aujourd’hui.
    Aucun franc n’est récupéré à la date d’aujourd’hui. Et aucun franc n’est situé, et bloqué dans un quelconque endroit du monde de sorte que l’état du Sénégal soit sûr de la récupérer après procès. Il restera les seuls biens des malheureux sénégalo-libanais qui avaient investi sous Wade et qui n’ont pas rejoint la barque APR (comme Racine Sy, la campagne de sa diabolisation avait été lancée jusqu’à ce qu’il rejoigne l’APR pour sauver sa peau), ou qui n’ont pas eu les attaches d’un Mboup ou d’un Cheikh Amar (leur diabolisation et accusations de tout bord ne les a pas ébranlé), les autres malheureux (surtout d’origine libanaise) deviennent des prêtes noms. La force de l’état ne leur offre que deux possibilités dire oui en approuvant le mensonge de l’état ou mourir en prison. Pourquoi eux ? Parce qu’ils sont les seuls riches sur qui le pouvoir Arc en Ciel a cette force. Vous vous imaginez la CREI annoncer de Karim a des milliards cachés à Dubaï ? Pourquoi courir ce risque puisqu’ils ne récupéreront jamais cette argent ? Pourquoi les 430 milliards dans les pays arabes de Moussa Félix Sow n’ont pas été intégré dans le dossier d’accusation ? On comprend facilement que n’a été retenu dans ce dossier que de pauvres sénégalais sur qui l’état peut appliquer sa férocité. Où ils acceptent de jouer le jeux de la salissure politique, ou on les laisse moisir en prison. On peut même les exproprier. De tout façon, ce sera leur parole contre celle de la CREI et sa machine médiatique. Qu’à la suite du procès on arrive à la conclusion que l’argent de Bourgi est de l’argent pour Karim ne fera que confirmer qu’un état (sans foi ni loi) a la force d’imposer sa dictature sur ses citoyens. La meilleure preuve que la CREI n’a fait jusque là que mentir en usant de la force de l’état c’est que vous n’entendrez jamais de prête nom étranger, vivant hors du Sénégal que la CREI aurait réussi à mettre en prison. Parce qu’aucun pays du monde n’accepterait de collaborer avec le pouvoir Arc en Ciel dans le mensonge, surtout jusqu’à mettre en prison ses propres citoyens. La CREI a donc circonscrit ses accusations dans le seul secteur des citoyens sénégalais sur qui le pouvoir peut appliquer sa férocité. Mais il n’y a aucune preuve et il n’y aura aucune preuve. La CREI va continuer d’user de la force de l’état.

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