Le chef de l’Etat est dans la ville sainte de Touba depuis hier et ce pour deux jours. Reçu par le Khalife général, Macky Sall l’a remercié pour tout ce qu’il a fait pour le pays, consolidant la paix de l’Islam et poursuivant l’oeuvre de Serigne Touba.
Dans les colonnes du Populaire, Macky Sall a rappelé son ambition pour la ville sainte: « Mon Voeu pour Touba, je ne vais pas le dire ici. Parce que je préfère agir au lieu de parler. C’est pourquoi je n’aime pas trop parler. Quand je vais accomplir mes souhaits pour la ville sainte alors là tout le monde va voir ce qu’il en est. » A dit le chef de l’Etat.
leral
je n aime pas parler, je prefere MENTIR…..ahhha Macky dou dem…depuis son arrivee ay fennii neeen…ma reuthiou limako voteel
croyons en dieu maky ne peut pas faire du senegal le paradis
en deux ans de regne
Hommage au Maghal de Touba, cette ville sainte fondée en 1887 par le Cheick Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul. Le nom de cette ville signifie bonheur, béatitude et félicité où les croyants du monde entier convergent pour rendre hommage à son fondateur. Au delà de la visite des monuments et du lieu de naissance du Cheick, le plus important est surtout ses écrits et ses œuvres. En effet, en dehors du savoir écrit et laissé en héritage à toute l’humanité, nulle saurait conserver son aura par la simple parole qui aurait pu être déformée ou perdue avec le temps. Ainsi, nous pourrons affirmer sans nous tromper qu’au début est le verbe comme à la fin de toute création ou de vie. Ce verbe qui est une arme ou un outil à double tranchant est pérennisé par l’écriture qui est un support dont la conservation et la reproduction nous maintiennent dans la ligne de vision de son auteur. A l’exemple du Coran dont les textes ont été transmis ou insufflés au Prophète Mohammad (sws) et qui les a faits écrire par ses disciples; on mesure bien la force du verbe, de la parole et de l’écrit que des milliards de personnes suivent aujourd’hui sans avoir vécus cette période. Le Cheick Ahmadou Bamba, Khadim Rassoul a utilisé les écrits comme une arme de soumission à Dieu, de tolérance, de piété et de combat sans violence que constituent et caractérisent des milliers d’œuvres laissées à la postérité. Tout disciple ou musulman devrait s’inspirer de sa sagesse, de sa conduite, de sa tolérance et de sa mansuétude vis à vis de toute l’humanité et même de tous ceux qui lui ont voulu du mal. Le Cheick Ahmadou Bamba a toujours prôné la paix et encouragé et élevé la valeur du travail dans toute vie humaine. Alors, nous insurgeant contre l’arbitraire et en prônant la tolérance et la mansuétude en toute chose, nous ne faisons que perpétuer l’œuvre de ce Saint homme qui devrait être une référence pour tous les hommes. Paix à son âme et Dieu nous préserve de la violence ou de la haine à l’exemple de Cheick Ahmadou Bamba, Cheikhoul Khadimoul Raasoul (Serviteur du Prophète Mohammad), emprisonné et exilé au Gabon de 1895 à 1902 et puis une deuxième fois pour quatre ans en Mauritanie. Qu’enseigne notre Saint homme? Rien que la tolérance et la non violence; suivons donc, ses enseignements si nous réclamons de ses disciples.