Le président Macky Sall a remis vendredi un chèque de 1.700 milliards de francs CFA aux représentants régionaux des différentes mutuelles de santé du pays, un financement destiné à la mise en œuvre de la couverture maladie universelle (CMU).
‘’Mon ambition est de permettre à tous les Sénégalais au moment où ils en ont besoin d’accéder à des soins de santé de qualité sans aucune entrave financière et sans aucun risque financier (…) C’est pourquoi nous avons affecté un financement de 1.700 milliards de nos francs pour la promotion des mutuelles de santé’’, a dit le chef de l’Etat.
M. Sall présidait la cérémonie de lancement officiel du programme de CMU, un de ses engagements électoraux. Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, le Premier ministre Aminata Touré et le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, étaient parmi les personnalités présentes.
Ont également pris part à cette rencontre divers acteurs dont des responsables de mutuelles de santé, de syndicats d’employeurs ou de travailleurs, ainsi que des élus locaux, des parlementaires, des partenaires au développement.
La cérémonie s’est également déroulée en présence de plusieurs femmes enrôlées dans le cadre du programme « Badjanu Gokh’’, les marraines de quartiers chargées de conseiller les femmes sur leur santé et celle des enfants.
Avant de procéder au lancement officiel de la couverture maladie universelle, le président Sall a également remis aux représentants des différents regroupements de mutuelles de santé un chèque de 50 millions de francs CFA, chacun.
‘’Ces chèques que nous nous avons remis permettront de bénéficier un paquet de prestation de soins du poste de santé à l’hôpital en passant par le centre de santé dans le respect de la pyramide sanitaire’’, a-t-il signalé.
‘‘J’accorde une importance capitale à la promotion des mutuelles de santé (…) cette somme est tirée des 5 milliards programmés dans le budget 2013 pour la mise en œuvre de la couverture de maladie universelle’’, a dit le chef de l’Etat.
Selon lui cette allocation financière va introduire une innovation majeure par l’octroi de deux types de subvention aux mutuelles de santé.
‘’Une subvention partielle couvrant la moitié de la cotisation annuelle des personnes qui ont les moyens d’adhérer à une mutuelle de santé et autre subvention ciblée correspondant à 100% de la cotisation annuelle ainsi que la prise en charge du ticket modérateur pour les personnes indigentes’’, a-t-il assuré.
Devant les acteurs sanitaires, le président Sall a indiqué qu’il ‘’importe d’opérer une démarche de rupture dans la gestion de ces mutuelles de santé en procédant à un renforcement de leur gouvernance à tous les niveaux’’.
S’il était avéré que notre pays a déboursé 1700 milliards pour le C.M.U, tout le monde pourrait nourrir de grands espoirs pour la suite du programme « Yonnu Yokouté ».
Quand j’ai à l’esprit que notre budget national n’est « que » de 2500 milliards ou un peu plus, j’attends pour savoir comment faire pour la suite du programme global!
Pr. Sadakhta DIOP, il faut lire 1,7 milliard de nos pauvres francs. Tu n’as pas bien lu l’article ? « Makillage a tiré cette somme des 5 milliards budgétés cette année »
cette subvention qui vient d’etre affectée par le president macky sall pour promouvoir les mutuelles de santé est une tres bonne chose et un engagement qu’il vient de se respecter pour quelqu’un, qui dans son programme de developpement a fait de la santé l’une de ces principales priorités donc bravo et merci au president de la republque
@Jambar1 : Encore vous ?
Quand le poète tend indique du doigt la lune, l’idiot regarde le doigt !
Tout le monde a bien compris que 1.700 n’a rien à voir avec 1,7 et ce n’est que par sarcasme d’opposant que j’ai souligné cela. Raison pour laquelle j’ai mis en exergue le montant approximatif de notre budget qui ne fait pas encore 2700 milliards depuis le départ de notre génie national! Et Professeur, comment va-t-il ?
Malgré que je vous aie laissé volontairement l’espace depuis dix jours, aucun parmi vous ne nous a démontré l’étendue de son savoir, ou une once de propositions pouvant faire avancer notre pays. Je me vois donc dans l’obligation de sortir le peu que j’ai dans ma cervelle pour ceux qui me lisent depuis deux ans ici.