Plus de mille combattants présumés du groupe djihadiste nigérian comparaîtront devant la justice nigériane, ce lundi.
C’est la première fois qu’autant de personnes sont jugées en même temps au Nigeria.
Les accusés, dont certains sont détenus depuis des années, devraient être traduits en justice devant les tribunaux civils de la cour de justice militaire de Kainji, une ville située dans le centre du pays.
Les autorités judiciaires nigérianes ont décidé de tenir les jugements en public parce que des organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, ont critiqué les audiences secrètes de la première phase de ces procès en octobre dernier.
Quarante-cinq personnes avaient été condamnées à des peines allant de trois à 31 ans de prison.
Plus de 400 autres soupçonnées d’être des combattants de Boko Haram avaient été libérées faute de preuves.
Les procès ont été suspendus pendant quatre mois pour permettre aux autorités judiciaires de terminer les enquêtes concernant certains suspects, selon le ministère nigérian de la Justice.
Des milliers de militants présumés sont détenus dans divers endroits du pays et devraient être jugés plus tard.
Plus de 20 000 personnes ont été tuées et des millions d’autres déplacées au Nigeria et dans d’autres pays de la région du lac Tchad, depuis le début de l’insurrection de Boko Haram en 2009.
Bbc