Origines : aussi lointain que le 5e siècle avant J-C

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L’origine du chapelet remonte très loin dans l’histoire des hommes. Dès l’antiquité déjà, il est utilisé comme procédé mnémonique. Certains font même remonter ses origines aux sources de la prière orale, c’est-à-dire depuis que les hommes disent des prières. Et avant même l’apparition du christianisme, en Inde, des chapelets étaient utilisés au 5e siècle avant Jésus Christ. Appelé djepian, ces chapelets pouvaient être aussi bien en or qu’en argent ou en bois précieux. Certains étant aussi faits avec des couronnes de fleurs. Le chapelet brahmanique ou mâla a été en usage en Inde longtemps avant qu’il fut connu en Occident. Il aidait les ascètes à ne pas s’égarer dans les litanies. De la même façon, le chapelet bouddhique emprunté au brahmanique et dont la signification des grains est souvent symbolique comptait 108 grains qui permettent encore de nos jour de réciter les mantras.

Presque toutes les religions utilisent le chapelet qui tient son nom de l’anglais chaplet. Chapel en français désigna ainsi dans un premier temps les couronnes de fleurs que l’on portait sur la tête lors des fêtes et des processions à la gloire de Marie durant le moyen âge. Par la suite, le nom chapel sera utilisé aussi pour les couronnes de grains utilisées pour dire les Ave Maria. Et ce serait le vénérable Bède, un moine et historien du 8e siècle qui répandit cet usage, mais c’est Sainte Brigitte la patronne de l’Irlande, qui aurait organisé sur ces grains la récitation des prières les plus courantes : le Pater et l’Ave. Sa pratique fut répandue avec les croisades, comme prière mariale à partir du 12e  siècle.Aujourd’hui encore, le chapelet et le rosaire occupent une place prépondérante dans les actes de dévotion des fidèles catholiques. Mais le rosaire s’accompagne d’une particularité, explique l’Abbé Alphonse Seck. «Il s’accompagne de la méditation des quatre sortes de mystères : le mystère joyeux, le mystère douloureux, le mystère glorieux et celui ajouté par le Pape Jean Paul II, le mystère lumineux.» Des mystères qui évoquent les grands moments de la vie de Jésus.

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