Abdoulaye Wade a décidé hier, de reporter sine die les auditions des frondeurs devant la Commission de discipline du Pds. Et au moment même où Fada et Cie se réunissaient pour harmoniser leur riposte contre Abdoulaye Faye et sa commission.
Fraîchement nommé secrétaire national chargé du règlement des conflits, médiateur interne, Daouda Niang prend fonction. Il est parvenu à suspendre la machine disciplinaire du Pds qui devait auditionner les signataires du mémorandum. Dans un communiqué, Me Abdoulaye Wade justifie ce report à une date ultérieure. «Le médiateur interne du parti démocratique sénégalais a pris l’initiative de proposer au secrétaire général national, de différer les procédures initiées par la Commission de discipline du parti afin de lui permettre de jouer sa partition», informe le texte. Les «Refondateurs» convoqués n’ont cessé d’assumer leur volonté de boycotter les séances d’explications de la Commission de discipline en remettant en cause la légalité de celle-ci. Il s’y ajoute que plusieurs responsables libéraux, plus ou moins proches de l’ex-Président, ont prôné une solution à l’amiable à la place de représailles aux conséquences encore non imaginables pour un parti qui veut présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle prévue dans moins de deux ans. Le candidat lui-même, Karim Wade, ne partagerait l’activation de la procédure disciplinaire en question et ses désirs sont souvent les ordres de son père, le chef de ce parti. Mercredi, certains frondeurs avaient annoncé une plainte contre Abdoulaye Faye et Cie pour accusation de corruption, objet de leurs auditions. Le communiqué du Pds indique ainsi que «le secrétaire général national ayant marqué son accord, toutes les procédures initiées sont suspendues jusqu’à nouvel ordre».
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Une reculade de plus, l’heure de la retraite a sonné.
Que l’on me comprenne bien, ce n’est pas une question d’âge : il y a des vieux cons de 20 ans qui passent leur temps à geindre et des gens de 90 ans (Amadou Makhtar Mbow par exemple) qui sont fabuleux.
Mais, malheureusement pour le PDS, le pire est à venir car le Vieux cabot de la politique ne supporte pas la relève.
C’est toujours triste lorsqu’on a connu une Icone de la vie politique sénégalaise au sommet de son art de le voir péricliter et vouloir s’accrocher avec l’énergie du désespoir. La scène, les applaudissements, les vivats du public sont comme une drogue. Rares sont les hommes politiques (comme Senghor sérère diamou toucouleur) qui ont su raccrocher à temps. Pour ma part, j’éprouve une certaine tristesse pour ces êtres (comme le Vieux cleptomane) qui, jusqu’au bout, cherchent la chaleur des projecteurs.
Aux responsables du PDS, sachez que la vraie connaissance, c’est de savoir parler aux autres sans exclure, d’écouter les autres sans être dans le jugement, de réfléchir au sens des choses et de sa vie en étant capable de se remettre en cause, c’est ne pas avoir peur du changement parce qu’il est source de vie.
Vous avez peur du changement. Pourtant, il vient, et vos reculades, vos coups de gueule, vos petites mesquineries, n’y changeront rien. Ce sont les jeunes comme Fada, auxquels tous les professionnels de la politique (suivez mon regard) et leurs affidés ne laissent aucune place dans la vie, qui l’amèneront, ce changement, et il vous emportera, et c’est très bien ainsi.
Le PDS est une association dont chaque membre est actionnaire. Il ne doit pas être la propriété d’une personne, d’une famille, d’un clan. C’est un patrimoine national. Renier, dénier, cracher, c’est pour les aigris, les fortiches, les types qui veulent croire qu’ils se sont faits tout seuls. Les cons quoi.
Moi j’en connais un qui est aigri, roublard et vantard, qui sait tout sur tout, s’énerve pour rien…il a 95 ans, c’est vraiment un beau spécimen dans son genre. Tous ses militants disent « C’est mon père ». J’ai décidé de ne plus le fréquenter.