XALIMA NEWS – La perspective d’une hausse du baril de pétrole et les récentes estimations sur les gisements sénégalais sont de bons augures pour le Sénégal. D’ores et déjà, ces réserves sont passées du simple au double, alors qu’il reste les puits SNE-5 et SNE-6 à sonder.
A l’évidence, on a sous-estimé l’ampleur du gisement pétrolier sur le champ pétrolifère SNE au large du Sénégal. C’est ce que révèlent les résultats des récentes sondes sismiques 3D additionnelles opérées par la compagnie pétro-gazière australienne FAR Ltd. Ceux-ci, annonce-t-on, laissent entrevoir de plus grandes perspectives d’exploitation. Car, l’interprétation des données sismiques 3D recueillies sur le périmètre du champ pétrolifère SNE révèle que les ressources non exploitées y sont estimées à plus de 1,5 milliards de barils. Soit une augmentation de 50% par rapport aux estimations précédentes.
Sur ces réserves non exploitées 234 millions de barils net devraient revenir à FAR, en raison des 15% de participations qu’il détient sur la concession. En août dernier, la compagnie pétro-gazière australienne qui s’appuyait sur une estimation de type 2C, révélait qu’on pouvait récupéré jusqu’à 641 millions de barils de pétrole sur le champ SNE pour un rendement journalier maximal de 140 000 barils.
En outre deux puits supplémentaires (SNE-5 et SNE-6) devraient révéler leurs capacités, avant la fin de l’année, dans la zone sud du champ pétrolier SNE. De plus, en raison du coût relativement faible du forage qui a démarré le 21 janvier dernier par le foreur Stena DrillMAX, et des nouvelles données en présence , il n’est pas exclu qu’un puits additionnel soit foré, avant la fin de l’année. Le champ SNE est exploité par Cairn Energy (40%). Il est suivi de ConocoPhilips (35%), de FAR (15%) et de Petrosen (10%).
Source: EnQuête