XALIMANEWS-Thierno Alassane Sall, ancien Ministre de l’Énergie et auteur du livre Le Protocole de L’Elysee, a tenu une conférence de presse ce samedi, pour la présentations de son œuvre.
Le titre «Le Protocole de l’Elysée. Confidences d’un ancien ministre sénégalais du pétrole » ravive ainsi «des souvenirs et des événements ayant fait la manchette de la presse sénégalaise pendant plusieurs mois », renseigne Thierno Alassane Sall.
Suite à son départ du Ministère de l’Energie, Thierno Alassane Sall s’est voulu respectueux des règles qui régissent le fonctionnement d’un État et d’une République démocratique en se gardant de s’épancher publiquement sur des événements sensibles connus dans l’exercice de ses fonctions. De ce fait, estime-t-il, il s’est rendu compte qu’il est en face d’une «conspiration du silence, une omerta» organisée autour du scandale des contrats pétroliers, ce qui l’avait amené à démissionner de son poste de Ministre des Énergies.
Selon le Président de la République des Valeurs (RV) «peu de personnes veulent qu’on parle de ce qui se trouve dans son livre qui ne concerne pas que Macky Sall».
Continuant sur sa lancée, TAS révèle que c’est après son départ du gouvernement qu’il découvre «l’existence d’un rapport de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE), estampillé secret» puis la divulgation de son contenu en 2017 par la presse «ce qui a eu sur lui un effet de tremblement de Terre de magnitude exceptionnelle».
Ce rapport rapportait des faits que Thierno Alassane Sall dit ignorer jusqu’à son départ du Ministère de l’Energie. « Des faits graves portant sur les conditions nébuleuses dans lesquelles des permis de recherche d’hydrocarbures furent attribués à Petrotim du sulfureux Frank Timis», a laissé entendre TAS.
Dans son livre, Thierno Alassane Sall est largement revenu sur l’affaire Frank Timis qu’il qualifie d’un «scandale qui restera dans les annales de la gestion des ressources naturelles du pays (Senegal)».
Lors de cette rencontre, TAS est revenu de manière résumée sur les contrats signés avec le Groupe Total qui selon lui « n’occupent plus le devant de la scène médiatique » avant d’ajouter que « l’absence d’évocation par la presse de ces scandales en lien avec les contrats pétroliers a donné l’impression que ces affaires sont définitivement rangées dans l’oubli ».
