Le 25 mars 2012 marque un tournant historique dans la vie politique du Sénégal. Après plusieurs mois de combat contre l’injustice, l’impunité, la dévolution monarchique du pouvoir, et le tripatouillage de la Constitution, les Sénégalais ont élu le président Macky SALL avec 65% des voix exprimées. Ce score témoigne d’un grand espoir de nos compatriotes pour celui qu’ils ont jugé être le plus en mesure de diriger notre pays. Notre rôle, nous les militants APR de la France, a été déterminant dans cette victoire.
Après avoir porté notre leader au sommet de l’Etat, nous devons l’accompagner dans la gestion du pouvoir. C’est tout le sens du rassemblement républicain des militants autour de sa personne pour dépasser les divergences internes relayées par les sorties médiatiques de ces dernières semaines. Par sa position de parti au pouvoir combinée à son jeune âge, l’APR traverse des eaux troubles. Même si ce processus semble normal, la situation est suffisamment alarmante pour que nous prenions nos responsabilités afin d’éviter de mettre davantage le parti en mauvaise posture. Suite aux tensions constatées lors de l’assemblée générale de la DSE/France de fin juin dernier, l’heure doit être à l’apaisement et au rassemblement autour des valeurs fondamentales de notre parti : Travail, Solidarité et Dignité.
Le président Macky SALL, lors de son dernier séjour à Paris, nous invitait à prendre nos responsabilités pour nous remobiliser et choisir ceux qui doivent animer le parti. Ainsi, il nous donnait le feu vert en nous disant ceci : « si vous trouvez une solution, je la valide les yeux fermés ». Quel que soit le mode opératoire retenu, l’objectif est de trouver une solution durable. Par vote ou désignation des responsables, les conditions sine qua non sont la transparence et le respect des militants.
Nous devons être un des piliers sur lesquels doit pouvoir s’appuyer l’exécutif pour sa défense et la vulgarisation des actions. Seule une APR unie, forte, capable de relayer les réalisations du Gouvernement et d’instaurer en son sein une démocratie interne, pourra aider le Président de la République dans sa mission.
Les femmes, les jeunes, les cadres et l’ensemble de la DSE ont une responsabilité à la fois individuelle et collective à assumer dans la redynamisation de notre parti. Aujourd’hui, sans aucune solution de notre part, nous risquons de voir un responsable désigné par le Président à la tête de la DSE. Un tel cas de figure serait un échec patent.
Chers camarades, ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. Dans un esprit d’ouverture et de rassemblement, nous pouvons trouver de façon efficace une solution dès la rentrée de septembre. Profitons du mois béni pour nous pardonner et nous parler afin de redonner un souffle nouveau à notre formation politique.
N’oublions jamais le sens et la signification de notre engagement politique. La marche que nous avons entamée vers le développement de notre pays va être longue. Elle doit continuer même après la retraite politique du président Macky SALL. C’est pour cette raison que nous devons nous unir et nous préparer à assumer nos responsabilités dans la marche de notre pays. Le grand défi du président Macky SALL, notre défi, est de poser les bases d’un véritable développement du Sénégal.
Aujourd’hui, toute défaillance humaine constitue une entrave à la réalisation d’un idéal commun, celui de préparer l’avenir de notre pays. A travers l’histoire, les générations futures sauront apprécier les actes posés par les uns et les autres car ne l’oublions jamais « la vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent ».
Vive le Sénégal !
Vive l’Alliance pour la République !
Amadou S. BA
Convergence des Cadres Républicains – CCR France
[email protected]