La plainte déposée par les avocats de Karim Wade pour détention arbitraire a été déclarée recevable par le tribunal de grande instance de Paris. Une instruction qui peut être très dangereuse pour certains « magistrats » et « fonctionnaires ». C’est en effet la juge Sabine Kharis, celle qui avait lancé u mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, à la suite de la plainte de Michel Gbagbo, qui a « béni » la procédure.
Après la victoire de la première manche des avocats de l’ancien ministre d’Etat, l’instruction dans les prochains jours pourrait faire beaucoup de dégâts. En effet, Karim Wade, informent des sources citées par Libération, a décroché trois ténors du barreau français qui ont d’ailleurs apposé leur signature à la plainte en même temps que les avocats sénégalais. Mais, soulignent les mêmes sources, le plus grand souci des dirigeants actuels réside dans la plainte en tant que telle. Si les conseils de l’ancien ministre d’Etat ont visé X, il n’en demeure pas moins qu’ils ont suggéré que X pourrait s’identifier aux « dépositaires de l’autorité publique, à savoir magistrats, fonctionnaires, et tous ceux qui, de près ou de loin, n’ont rien fait pour mettre un terme à cette détention ».
En clair, poursuivent nos confrères, mêmes les magistrats de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) sont visés implicitement dans la plainte. Pour dire que la juge a carrément donné carte blanche à Karim Wade, elle a fixé la consignation à…50 euros (32.790 FCFA).
DAKARMATIN
