Le comité de normalisation a déployé les moyens pour la prise en charge médicale de la basketteuse Mame Diodio Diouf blessée lors de l’Afrobasket féminin de Maputo. Serigne Mboup a déclaré que le comité de normalisation va continuer, par le biais de deux bienfaiteurs anonymes, à payer la bourse mensuelle de 500 mille Francs Cfa et des frais médicaux.
«?Nous avons pris l’engagement de lui payer sur 8 mois, une indemnité forfaitaire. La prochaine échéance c’est la fin janvier. Nous avons pris langue avec elle pour sa rééducation. Elle nous envoyé le devis de la clinique qui s’occupe de son traitement. Depuis le 22 janvier, le comité s’est chargé de son dossier. Deux sénégalais pour leur générosité? ont décidé de s’en occuper. L’un a accepté de prendre en charge, à travers sa structure, le paiement de la bourse de 500 mille francs? et l’autre payer les 5000 euros pour sa rééducation?», informe t-il avant de déplorer le traitement de son cas sur la place publique.
«Diodio souffre par une responsabilité non assumé de ceux qui l’ont mise dans ces conditions. Si on avait une assurance qui couvrait tout, on en serait pas là à chercher?», souligne Serigne Mboup, ajoutant que le cas de la meneuse des Lionnes est illustratif sur ce qu’il ne faut plus faire dans le basket.
«Une des missions du comité sera de réfléchir et de trouver les fonds pour que sur le plan social, de la sécurité, des assurances, que les joueurs de haut niveau soient mieux entretenus. Des directeurs d’assurances sur un élan patriotique sont en train de réfléchir pour nous proposer des modèles d’assurance des joueurs dans les campagnes futures», fait t-il savoir.
Le monde est devenu un village, grâce aux accords qui permettent à tout le monde de souscrire une assurance qui couvre pratiquement tous les sinistres qui pourraient survenir dans notre vie. Pour moins de20.000 FCFA par mois et par adhérents, la Fédération avait la possibilité d’assurer l’ensemble des joueurs. J’aimerais savoir, comme beaucoup de nos compatriotes pourquoi nous en sommes toujours à vivre ce genre de situation qui n’existe presque plus dans le monde moderne!