La répartition du temps de parole à l’Assemblée nationale jeudi prochain à l’occasion du passage du Premier ministre et de son gouvernement commence à faire grincer des dents. Thierno Bocoum a fait hier une sortie musclée pour parler de l’illégalité de cette décision de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Pour le député rewmiste, cette décision est nulle et non avenue. «En admettant exceptionnellement que les débats soient organisés (le débat législatif étant libre (art 68 alinéa 3), le règlement intérieur de l’Assemblée nationale fixe de manière claire les modalités d’organisation des débats par la conférence des présidents», écrit-il. Pour Bocoum, qui s’appuie sur l’alinéa 4 de l’article 68, celle ci doit «indiquer la durée de la discussion en séance ple?nie?re et la répartition du temps de parole entre les groupes et les non inscrits.»
Il devait donc s’agir, poursuit le jeune député rewmiste, pour la conférence des présidents, de se limiter à répartir le temps de parole après avoir indiqué la durée de la discussion en séance plénière. Il reviendra alors aux groupes et aux non inscrits de dresser les listes des orateurs en tenant compte du temps à eux dévolu et de les déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale un quart d’heure avant la séance plénière (art 68, al. 5). Ils pourront, à cet effet, poser autant de questions que leur autorise leur temps de parole. «En décidant de limiter le nombre de questions à poser au Premier ministre, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale a outrepassé ses prérogatives et a violé la loi. Elle pose, en même temps, un acte liberticide qui confine l’écrasante majorité des députés (136/150) dans un rôle de spectateurs et de «décor parlementaire» au service d’une propagande gouvernementale», assène-t-il.
La Tribune
Il a raison on ne peut pas etre depute representant du peuple on te demande de parler pour uniquement 15 min.
ils ont toujours raison,les REWMISTES