Un médecin militaire a été tué au Mali à la suite « du déclenchement d’un engin explosif improvisé » au passage de son véhicule blindé, lors d’une opération de lutte « contre les groupes armés terroristes », a annoncé l’Elysée dans un communiqué mardi 2 avril.
Un médecin militaire français a été tué mardi lors d’une opération de lutte contre les groupes armés terroristes au Mali, a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Cet officier français est décédé après le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé.
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a fait part, dans un communiqué qui ne précise pas le lieu de l’opération, de sa « très grande tristesse » et rappelle « l’entier soutien de la France au Mali et à la force des Nations unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix » de 2015.
Le capitaine Marc Laycuras, qui relevait de la 120e antenne médicale basée au Mans et engagée au côté du 2e Régiment d’infanterie de marine (2e RIMa), était en opérations dans la région du Gourma, frontalière du Burkina Faso. Il a succombé à ses blessures. Un autre militaire a été légèrement blessé.
L’armée française mène depuis un an et demi, avec la force Barkhane, une série d’opérations militaires dans le Liptako, dans le nord-est du Mali, et étend désormais son action de l’autre côté du fleuve Niger, dans la zone adjacente du Gourma.
Rfi