L’Union pour le renouveau démocratique (Urd) de Djiko Kâ entre également en rébellion contre Macky. Le parti, allié de Benno Bokk Yakaar fustige la répartition des listes en vue des prochaines législatives où il se sent lésé. Oumar Seck, porte parle de l’Urd, s’en offusque. « Notre parti ne s’est pas encore réuni pour analyser les listes.
Mais, pour ce qui a été publié l’Urd ne se retrouve pas du tout. Et personnellement, en tant que député sortant, je ne me retrouve pas et le président Macky Sall a humilié l’Urd », fulmine le député. Il s’en explique. « Sur l’ensemble des listes, on n’a investi personne sauf deux suppléants au niveau de Linguère et qui n’ont aucune chance de passer. Sur les 60 candidats de la liste nationale, nous avons zéro et zéro sur les 50 suppléants de la nationale. C’est plus qu’une humiliation, Macky Sall nous a insultés. Parce que, quoi qu’on dise, même si c’est avec le plus fort reste, depuis 1998, nous avons toujours eu un député.
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L’Urd a toujours été présente à l’hémicycle et c’est pour la première fois, par la volonté de Macky Sall, on sera inexistant à l’Assemblée nationale. Et on n’en tirera toutes les conséquences ». Et rajoute : « Au delà de l’Urd, c’est toute la coalition Jappo Liguéyal suniou réw composée de 8 partis et présidée par Djibo Ka qui est inexistante. Maintenant, quand quelqu’un vous insulte, vous humilie devant tout le peuple sénégalais, nous n’avez pas besoin de dire ce que vous allez faire ».
Source : L’Observateur
Ils vendent leur âme au diable, et ils veulent lui imposer ce qu’il doit faire de cette âme.
Je pense qu’il est temps de revoir le traitement financier des députés et les avantages qu’on leur accorde, car ça commence à dépasser les bornes avec les cette législature parce que ça râle de partout du fait de ces avantages. D’abord 47 listes c’est excessif, il y a des partis qui n’ont meme pas de listes départementales ou sont incomplètes, de même que les listes nationales, ces partis là devraient etre tout bonnement exclus des élections. On doit aussi au sortir de ses élections interdire les coalitions de partis qui sont une arnaque pure et simple. Des partis insignifiants, incarnés par une seule personne de grande gueule s’intègrent facilement dans les coalitions pour occuper de bonnes positions sur les listes nationales pour etre députés. Et après, à l’assemblée nationale, ils vont trahir la coalition pour etre non inscrit et monnayer leur soutien au régime, ça c’est de l’escroquerie pure et simple. Enfin les salaires des députés doivent etre supprimés et remplacés par des indemnités de présence lors des sessions. Les voitures mises à leur disposition supprimés. Pour leurs déplacements à l’assemblée nationales pour les besoins d’une sessions, ils louent des taxis arrivés payés pour éviter le scandale que vienne de dénoncer Me el hadj Diouf sur le vidange des voitures qu’on peut qualifier de vol et de détournement de deniers public. Seul le président de l’assemblée doit disposer de voiture de fonction et le personnel, on leur affecte un bus du personnel comme dans toutes les entreprises. La caution doit être aussi augmentée et portée à 60 millions, comme ça ceux qui sont animés que par l’intérêt du pays accepteront d’être députés. Le règlement intérieur de l’assemblée nationale doit être changé pour interdire la transhumance des députés allant jusqu’à perdre son mandat. Tout députés qui s’absente plus de trois fois dans l’année sans motif valable doit etre déchu de son mandat et remplacé par son suppléant. Rendre obligatoire la mise en place de commission d’enquêtes parlementaires par 3 députés seulement sans l’aval formel du président de l’assemblée nationale en l’avisant tout simplement. C’est pourquoi je dis que cette législature est une chance pour le pays car ces réformes ne pourront se faire que si l’opposition a la majorité à l’assemblée nationale et elle serait tenue et obligée de les faire si non elle perdrait toutes crédibilités lors des prochaines joutes électorales car elle n’aurait aucune justification parce qu’ayant l’opportunité de faire des réformes en profondeur sur notre loi électorale, le mode de scrutin, le règlement intérieur de l’assemblée nationale, la diminution des partis politiques qui sont une épidémie dans le pays pire que le choléra.