Ladite commission a dû suspendre le 12 février dernier ses travaux en raison de divergences entre les représentants de la majorité et ceux de l’opposition au sujet du mode scrutin. A ce rythme, c’est la tenue des élections locales du 29 juin 2014 qui est en jeu.
Installée en début janvier par le ministre de l’Intérieur, la commission de revue du code électoral devait déposer ses résultats au plus tard le 9 mars 2014. L’installation faite sur fonds de contradictions, les partis politiques ont trois (3) mois pour s’entendre sur le nouveau code électoral en vue des élections locales du 29 juin prochain.
Abdoulaye Daouda Diallo justifiait la revue par l’adoption du code général des collectivités locales qui va, indiquait-il, « profondément modifier l’architecture de l’administration territoriale et locale », à travers une « simplification autour de deux (2) ordres de collectivités locales » à savoir »le département et la commune ». Ce, dans une structure »opérationnelle » qui sera composée de partis politiques légalement constitués, de membres de la société civile, des organes de gestion et de contrôle des élections et »ne dépasserait pas 40 membres ». Des voix n’avaient pas manqué de s’élever pour constater qu’ »il n’existe plus de société civile au Sénégal ». L’opposition déplorait ainsi la démarche.
Donnant la position du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Modou Diagne Fada assénait que l’État aurait dû d’abord trouver un »large consensus » avec les partis politiques avant de reporter les élections locales. Ainsi, jusqu’à présent, les libéraux maintiennent leur opposition au report des élections locales de mars à juin 2014. Tout comme la Ligue Démocratique (LD) qui se braquant ne manque toujours pas de dénoncer la suppression des régions.
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