Xalima news – Les violences continuent de sévir dans les rangs du parti présidentiel. Après Matam, Kaolack, Thiès, Biscuiterie, etc, c’est autour de Guédiawaye d’être frappé par le syndrome. En effet, samedi dernier, la réunion d’information sur les listes électorales de l’Alliance pour la République (Apr), des «apéristes» du quartier Sam Notaire de Guédiawaye a viré à la bagarre. Des affrontements sanglants qui ont fait plusieurs blessés, dont le coordonnateur communal de l’Apr à Sam Notaire. Mika Ba qui présidait aussi la réunion s’est retrouvé avec l’arcade sourcilière gauche ouverte a dû être évacué d’urgence à l’hôpital. Après avoir reçu des soins, il a annoncé qu’il allait porter plainte pour que cette affaire soit tirée au clair.
On parle, en effet, de nervis qui ont brandi des armes blanches et de violents échanges de coups de poing entre militants au siège de la permanence départementale de l’Apr de Guédiawaye où se tenait la manifestation. D’ailleurs, il a fallu une intervention musclée de la police pour mettre un terme aux affrontements. Ce qui pose la question de savoir si la police va attendre qu’il y est mort d’homme dans les manifestations du parti au pouvoir pour réagir. Parce que «nak», depuis un certain temps, tout rassemblement de l’Apr est sujet au fameux «risque de trouble à l’ordre publique». Comme quoi, avec les élections locales qui pointent à l’horizon, les autorités administratives et policières ont une bonne patate chaude entre les mains. Quoi qu’il en soit, il est à noter que le coordonnateur départemental de l’Apr à Guédiawaye, et non moins frère du Président SMS, n’entend pas laisser les choses pourrir de la sorte, sans agir.
Aliou Sall annonce que de sévères sanctions vont être prises contre les fauteurs de troubles, même s’il faut pour cela prendre le risque de perdre les élections locales. «Cette affaire sera portée à la connaissance de la direction nationale du parti. Nous allons aussi nous approcher des autorités policières qui ont les capacités requises pour identifier les auteurs de ces troubles afin de pouvoir agir sur la sévérité et la justice. Nous condamnons fermement les gens qui seront clairement identifiés comme étant les auteurs de ces violences. Ils ne figureront pas sur nos listes, même s’ils pèsent 95% du poids électoral. S’ils sont identifiés, on va les mettre de côté, quitte à perdre les élections. Mais il n’est pas question d’accepter des gens se comporter de la sorte sous prétexte qu’ils sont représentatifs», a clamé un Aliou Sall très en colère contre les fauteurs de troubles.
Source: Le Populaire