Selon les premières estimations, le Parti socialiste obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale, avec 291 sièges, à l’issue du deuxième tour des élections législatives qui s’est déroulé ce dimanche 17 juin. Le Front national est sûr d’être représenté dans l’hémicycle, alors que la socialiste Ségolène Royal subit une cuisante défaite à La Rochelle. Le taux d’abstention atteint un nouveau records à 44,3%.
A l’inverse, l’UMP, principal parti d’opposition, ne conserve que 212 sièges alors qu’il en comptait 304 dans la précédente législature. Mais son sécrétaire national, Jean-François Copé, a été facilement réélu dans sa ville de Meaux, en Seine-et-Marne. Avec 20 élus, les écologistes d’EE-LV sont en mesure de former un groupe à l’Assemblée.
Absent de l’hémicycle depuis les législatives de 1986 lors desquelles il avait obtenu 35 sièges grâce à la proportionnelle, le Front national comptera au moins deux élus, dont probablement l’avocat Gilbert Collard et la nièce de Marine Le Pen Marion Maréchal-Le Pen, qui sera la benjamine de l’Assemblée. Mais sa présidente Marine Le Pen reconnait sa défaite à Hénin-Beaumont. Elle a été battue par 114 voix d’écart du candidat PS victorieux, Philippe Kémel.
Parmi les personnalités qui jouaient gros dans ce second tour, Ségolène Royal est battue à La Rochelle face au dissident socialiste Olivier Falorni alors qu’elle briguait la présidence de l’Assemblée, une défaite qui survient dans le contexte de « l’affaire du tweet » d’encouragement à son adversaire publié en début de semaine par Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande.
2nd tour législatives en France : Résultats circonscription par circonscription
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