Le bureau national élargi du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) entend décréter, 72 heures de grève à partir de ce lundi 7 mars. Ce mot d’ordre sera suivi d’un débrayage dans tous les campus le jeudi 10 mars à partir de 9 heures pour la tenue d’une Assemblée générale.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a tenu une réunion ce weekend, à l’Ecole Polytechnique de Thiès (Ept) pour faire le point sur sa lutte syndicale. Seydi Ababacar Ndiaye, secrétaire général du Saes et ses camarades ont décidé de décréter 72 heures de grève à partir de ce lundi 7 mars.
Ce mot d’ordre sera suivi d’un débrayage dans tous les campus le jeudi 10 mars à partir de 9 heures pour la tenue d’une assemblée générale. Objectif : la lutte pour le respect des accords signés avec le Gouvernement le 16 mars 2015 et la dynamique unitaire avec les autres syndicats d’enseignement pour le respect de tous les engagements pris par le gouvernement.
Le Saes estime que le «gouvernement a opté le mépris, le dilatoire et le pourrissement comme réponse à la demande de la mise en œuvre des accords signés».
En ce qui concerne l’éventuelle remilitarisation de l’école polytechnique de Thiès (Ept) pilotée par le ministère des forces armées, le Saes exige «le respect de l’autonomie des universités et le retrait sans délai de ce projet de loi».
Dans la foulée, le Saes soutient «la coordination de l’UGB dans son refus de voter un budget non conforme aux principes de transparence et de sincérité». Non sans dénoncer la «gestion calamiteuse et nébuleuse de l’université Assane Seck de Ziguinchor».
Sud Quotidien
A brain in the drain! Incroyable, ce gars docteur en chimie parait-il, qui passe tout son temps à organiser des grèves. Au delà, c’est la qualité des professeurs d’université même qui pose problème. On a l’impression que malgré tout leur bagage intellectuel (supposé en tout cas), sans l’état ils mourraient de faim.