L’enquête de la Direction de l’inspection des services de sécurité (Diss) a révélé que le Directeur général de la police nationale, Abdoulaye Niang, n’a rien fait. Le rapport a, en revanche, noté que le commissaire Cheikhna Keïta a commis plusieurs fautes, révèle le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, porte-parole du gouvernement, Abdoul Latif Coulibaly.
L’affaire de trafic de drogue qui secoue la haute hiérarchie de la police est sur le point de connaître son épilogue. Selon Abdoul Latif Coulibaly, le rapport de l’Inspection générale des services de sécurité sur cette affaire a été présenté au conseil des ministres.
« Ce rapport a établi un certain nombre de fautes qui ont été constatées en particulier contre le commissaire Cheikh Sadibou Keïta et que des mesures disciplinaires très fortes devront être prises à son égard et de toutes les personnes qui sont impliquées dans ce dossier d’une manière à une autre », a-t-il expliqué.
Abdou Latif Coulibaly ajoute que « dans le rapport d’enquête administrative, aucune faute n’a été relevée à son encontre. Il a été relevé pour disposer de tous ses moyens pour pouvoir se défendre devant la justice et défendre son honneur. Les allégations du commissaire Keïta ont été totalement démenties par le rapport présenté au Conseil des ministres ».
Le porte-parole du gouvernement informe que « le président Sall a ordonné que l’action judiciaire soit poursuivie avec la rigueur qui sied en la matière ».
Mamadou Ndiaye
L’essentiel , pour le gouvernement du Sénégal est de faire en sorte que nos partenaires dans cette lutte acharnée contre le trafic international de drogue ne puis croire un seul instant qu’à un niveau aussi élevé dans la hiérarchie policière il puisse y avoir des accointances coupables avec des Nigérians trafiquants installés au Sénégal.
La question de savoir s’il faut aider notre Etat à réussir cette « manip » ou pas est posée !
A chacun d’y répondre et d’agir selon sa conscience !